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Lille : deux auteurs d’une fausse alerte attentat devant la justice ce jeudi

Deux gares de Lilles avaient été évacuées à cause de cette fausse alerte Deux gares de Lille avaient été évacuées à cause de cette fausse alerte. [PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Un couple accusé d’avoir lancé une fausse alerte attentat dans une gare de Lille (Nord) en juillet dernier doit être jugé en comparution immédiate ce jeudi 31 août.

Une fausse alerte attentat, la mauvaise idée qu’ils avaient trouvée pour faire retarder leur train. Le 19 juillet dernier, un couple avait été interpellé à Lille, après avoir envoyé un message alarmant à la SNCF indiquant la présence d’un terroriste à bord d’un train reliant Paris à la capitale des Flandres. Les deux gares Lille-Europe et Lille-Flandres avaient été évacuées et plusieurs trains détournés.

L’auteur de cette fausse alerte ainsi que sa compagne avaient rapidement été interpellés par les forces de l’ordre. Le couple doit être jugé ce jeudi 31 août, après une première audience de comparution immédiate en juillet.

L’homme, âgé d’une trentaine d’années, possédant déjà 18 mentions sur son casier judiciaire, s’est vu retirer le sursis sur deux peines précédemment prononcées, et doit effectuer dix-huit mois de prison, auxquels s'ajoutera l'éventuelle peine décidée dans cette affaire. Il a été placé en détention provisoire après son interpellation.

«de la bêtise humaine»

Sa compagne et lui ont tous les deux reconnus les faits, qui ont entraîné l'interruption du trafic, l'évacuation en urgence des deux gares de Lille, dont l'une pendant trois heures, et l'intervention de dizaines de policiers nationaux, du Raid, des services de déminage, de militaires et des pompiers.

Ils ont expliqué aux autorités être venus de Gironde, où ils s’étaient installés, pour rendre visite à leur enfant placé dans le Pas-de-Calais. Après un retard de leur premier train, ils ont pris la décision d’envoyer un message d’alerte attentat à la SNCF dans l’espoir de faire retarder leur train suivant pour pouvoir y monter.

«C'est juste de la bêtise humaine cette affaire», a estimé à l'audience Me Zouheir Zairi, l'avocat de la compagne, une aide-soignante de 27 ans, présentée par le tribunal comme l'instigatrice de la fausse alerte. «Tout ce qu'elle voulait, c'est voir son enfant», et il y a eu «sous-estimation des conséquences d'une fausse alerte». Les prévenus encourent deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

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