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Corse : plusieurs attentats et tentatives d'attentats recensés sur l’île

La dernière «nuit bleue» de la même ampleur remonte à la nuit du 9 au 10 mars 2019. [Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP]

Plus d’une dizaine d’attentats et de tentatives d’attentats ont été recensés en Corse dans la nuit de dimanche à lundi. Plusieurs résidences ont été touchées, sans faire de victime.

Dans la nuit de dimanche 8 octobre à lundi 9 octobre, la Corse a fait face à différents attentats et tentatives d'attentats. Les explosions ont principalement touché des résidences secondaires. Les démineurs sont actuellement sur place.

Selon les informations obtenues par CNEWS, dix-huit explosions ont été confirmées : dix en Corse-du-Sud et huit en Corse-du-Nord. Ce chiffre est toutefois amené à évoluer au cours de la journée. Pour l’instant, aucun tag, signe d’une éventuelle revendication, n’a été retrouvé sur les bâtiments concernés. Par ailleurs, aucune victime n’est à déplorer.

Un extincteur rempli d'explosifs retrouvé 

Parmi les villes touchées, en Corse-du-Sud, figurent Vico, Villanova, Sartène, Viggianello, Tavaco ainsi qu’Alata où d’importants dégâts sont à relever. Du côté de la Haute-Corse, une explosion suivie d’un feu a été constatée au sein d’une villa en construction avant 23h. Une autre explosion a été signalée à 22h20 dans la ville de Santa-Riparata-di-Balagna. À Brando, plusieurs détonations ont été entendues en l'espace d'une demi-heure, entre 22h30 et 23h. Quatre explosions ont visé plusieurs logements d'un même lotissement, et entraîné l'évacuation de plusieurs habitants.

Une habitation se trouvant sur la Route de la Mer de la commune, serait, selon nos informations, une résidence secondaire appartenant au directeur général d'une banque. L'alerte a été donnée aux environs de 19h30, après la découverte d'un extincteur rempli d'un mélange d'explosifs, et couplé à un dispositif d'allumage. La charge a été neutralisée par les démineurs.

Outre ces résidences visées, d'autres détonations ont été entendues dans plusieurs communes insulaires. Les services de gendarmerie travaillent actuellement à identifier d'éventuelles autres cibles.

La dernière «nuit bleue» de la même ampleur remonte à la nuit du 9 au 10 mars 2019. Les procureurs de la République d'Ajaccio et de Bastia n'ont, à ce stade, pas pu être joints.

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