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Crépol : «Ils ont décidé de faire de ce quartier une zone de non-droit», la maire de Romans-sur-Isère exprime sa colère

La maire divers droite de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, a affirmé ce mercredi 29 novembre que «les familles» des victimes de l’attaque du bal de village à Crépol dans la Drôme ont demandé «que le caractère raciste» soit retenu par la justice.

Alors que le mobile raciste, ayant conduit à la mort de Thomas dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 novembre à Crépol (Drôme), n’est pour l’heure pas retenu à ce stade de l’enquête, la maire divers droite (DVD) de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, a exprimé sa colère ce mercredi 29 novembre, demandant des sanctions dures à l’encontre des agresseurs de l’adolescent âgé de 16 ans.

«Les familles demandent deux choses. La première c’est une fermeté sans appel de la justice, et la deuxième chose c’est que le caractère raciste, qui a été manifesté par ses attaquants, soit pris en compte», a affirmé l’édile sur BFMTV, tout en regrettant que l’identité des agresseurs soit restée secrète.

«Les prénoms ont circulé sur les réseaux avant d’être confirmés par les autorités. (…) Pourquoi on n’a pas cette notion de transparence dès le départ ? Ne pas communiquer les prénoms plus tôt était indécent», a-t-elle fustigé.

«Ils ont décidé de faire de ce quartier une zone de non-droit»

Issus de parents déjà délinquants et originaires du quartier de la Monnaie, où vivait Thomas, les agresseurs de l’adolescent auraient alors été nourris par une «culture (de violence : ndlr) qui se transmet» selon Marie-Hélène Thoraval.

«Ils ont décidé de faire de ce quartier une zone de non-droit (…). On a un ensemble d’individus qui sont issus de parents qui étaient déjà délinquants», a poursuivi la maire de Romans-sur-Isère au micro de nos confrères.

Ce constat rappelle le coup de gueule d'Alain, un habitant de la région de Crépol, lors de la visite du porte-parole du gouvernement Olivier Véran sur place. Celui-ci a estimé que les parents des agresseurs ont élevé leurs enfants «dans la haine de la France et des Français».

«Moi j'ai des enfants, des petits-enfants, je ne veux pas qu'ils finissent comme ça», a-t-il ajouté, précisant que sa fille était domiciliée à Romans-sur-Isère (Drôme), où habiteraient certains des neuf suspects interpellés par les autorités. 

Ce groupe de délinquants, dont l’objectif est de polluer la vie des habitants, «forme un noyau de la voyoucratie locale et essaye de mettre la main sur un territoire en faisant régner la violence et la peur», selon Jean-Christophe Couvry, secrétaire national du syndicat Unité SGP-Police, interrogé par CNEWS.

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