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Sciences Po Paris : barrage, manifestation... L'école sous tension après la garde à vue du directeur

Les étudiants de Sciences Po réclament la démission de Mathias Vicherat, brièvement placé en garde à vue pour violences conjugales. [JULIEN DE ROSA / AFP]

Après la garde à vue de son directeur, Mathias Vicherat, dans une affaire de violences conjugales, une cinquantaine d'étudiants bloquaient l'entrée du bâtiment historique de Sciences Po Paris ce mardi pour réclamer la démission de ce dernier.

Sciences Po Paris bloqué. Ce mardi matin, une cinquantaine d'étudiants bloquaient l'entrée du bâtiment historique de l’école parisienne. Ces derniers réclamaient la démission de son directeur, Mathias Vicherat, placé en garde à vue entre dimanche et lundi dans une affaire de violences conjugales.

«Nous demandons la suspension immédiate de Mathias Vicherat et sa démission pour des raisons d'exemplarité», a déclaré Inès Fontenelle, vice-présidente étudiante au conseil de l’Institut (Union étudiante) et membre du conseil d'administration de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP).

Le rassemblement a été organisé à l'appel de syndicats étudiants de Sciences Po Paris. Le blocage n'entravait pas les entrées des étudiants dans les autres bâtiments du campus situés dans le centre de Paris.

Interrogés par l’Agence France-Presse, la plupart des étudiants ou des salariés ont refusé de s'exprimer. «Il faudrait attendre d'avoir plus d'informations sur la situation», a déclaré une étudiante qui a préféré garder l'anonymat.

Laurence Bertrand Dorléac, présidente de la FNSP, a affirmé dans un message adressé lundi soir aux membres du conseil d'administration du prestigieux établissement d'enseignement supérieur, que le directeur allait «s'adresser à l'ensemble des communautés de Sciences Po rapidement pour éclaircir la situation». 

En poste depuis 2021, Mathias Vicherat et sa compagne ont été placés en garde à vue dimanche soir avant d'être remis en liberté lundi. Ils s’accusaient réciproquement de violences conjugales. Le parquet de Paris a précisé lundi qu’aucun «des deux n'a souhaité déposer plainte à ce stade. L'enquête se poursuit en préliminaire».

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