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Punaises de lit : un duo d'escrocs arrêté après avoir arnaqué des personnes âgées

Les escrocs facturaient entre 300 et 2.100 euros pour une fausse intervention Les escrocs facturaient entre 300 et 2.100 euros pour une fausse intervention [STEPHANIE LECOCQ/REUTERS]

Un duo d’escrocs qui faisait croire à des personnes âgées que leur logement était infesté de punaises de lit pour leur soutirer de l’argent a été interpellé.

La psychose a gagné de nombreux Français, qui craignent de prendre les transports en commun ou d’aller au cinéma de peur d’attraper des punaises de lit. Un duo d’escrocs agissant dans l’est de la France a voulu profiter de cette panique générale pour mettre en place une nouvelle arnaque. 

Ces deux hommes ciblaient des personnes âgées, notamment des femmes de plus de 90 ans, qu’ils contactaient par téléphone pour leur faire croire que leur logement était infesté de punaises de lit. Ils organisaient ensuite des visites chez les victimes et se faisaient passer pour les professionnels de désinsectisation. Ils appliquaient des produits aérosols dans les logements et proposaient aux personnes âgées des produits pour la peau censés être des répulsifs, mais qui étaient en réalité de simples baumes à base d'eucalyptus. 

Au moins 48 victimes

Le duo d’escrocs facturait entre 300 et 2.100 euros pour cette fausse intervention, et n’acceptait les paiements que par carte bancaire. 

Selon un communiqué de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP), au moins 48 victimes potentielles ont été identifiées, et l’Unité des enquêtes générales (UEG) de la police a été saisie de neuf plaintes pour escroquerie au préjudice de personnes vulnérables.

Les enquêteurs ont rapidement identifié les suspects, et un dispositif de surveillance a été mis en place par les policiers de la brigade anticriminalité, alors que les arnaqueurs allaient sévir chez une nouvelle victime à Strasbourg. Les deux individus ont pu être interpellés et ont été placés en garde à vue, selon la police du Bas-Rhin. 

Ils étaient tous les deux défavorablement connus des services de police pour d’autres arnaques, et seront jugés en comparution immédiate vendredi 8 décembre.

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