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Un ex-entraîneur de football condamné à un an de prison ferme pour des propositions sexuelles sur mineurs

Les faits se seraient déroulés entre 2021 et 2023. [JACQUES DEMARTHON / AFP]

Un ex-entraîneur de football en Meurthe-et-Moselle, a été condamné ce lundi 11 décembre à trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour avoir fait des propositions sexuelles à ses jeunes joueurs sur les réseaux sociaux, sous une fausse identité.

Le nombre de prédateurs sexuels sur les réseaux sociaux ne faiblit pas. Ce lundi, un ex-entraîneur d’une équipe de jeunes footballeurs a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, par le tribunal correctionnel de Nancy.

Âgé de seulement 21 ans, l’ancien entraîneur du club de Saint-Nicolas-de-Port, a été reconnu coupable de sollicitation de mineurs pour la diffusion d’images pornographiques, d’agression sexuelle et corruption de mineurs.

«Le tribunal a entendu les victimes et leur souffrance extrême»

Les faits se seraient déroulés entre 2021 et 2023. L’homme contactait ses jeunes joueurs, tous âgés d’une dizaine d’années, sur Snapchat et Instagram, en leur demandant de s’exhiber et de lui envoyer des photos intimes. Cela allait même plus loin pour certains : l’ex-entraîneur parvenait à les pousser à se filmer en train de se masturber ou encore d’avoir des rapports sexuels. Pour arriver à ses fins, l’accusé avait mis sur pied un stratagème tout réfléchi, en se faisant passer pour une femme.

«En prononçant une peine d’emprisonnement ferme, qui n’était pas demandée par le parquet, le tribunal a entendu les victimes et leur souffrance extrême», a déclaré Frédéric Berna, avocat d’une des parties civiles, à l’AFP. L’ex-coach a également été condamné à des obligations de travail et de soins, ainsi qu’à l’indemnisation des parties civiles. Il lui sera désormais formellement interdit d’entrer en contact avec ces dernières et de pratiquer une activité avec des mineurs pour une durée de dix ans.

Frédéric Berna a, par ailleurs, rappelé à quel point «les prédateurs sexuels sont actifs sur les réseaux sociaux». Il est donc plus que nécessaire de redoubler de vigilance et «de protéger nos enfants», qui ne sont pas à l’abri derrière un écran.

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