En direct
A suivre

Var : un propriétaire tente de déloger un squatteur à l’aide d’une tractopelle

A Saint-Cyr dans le Var, le propriétaire d’un camping a tenté de déloger un squatteur à l’aide de sa tractopelle.

A bout de nerfs. Guy Baldissar n’en peut plus, depuis plusieurs mois une maison accolée à son camping est squattée par un Algérien de 32 ans. Face à l’absence de solution, le propriétaire a tenté de détruire le bâtiment à l’aide d’une tractopelle. 

Le propriétaire a expliqué à Var-Matin la difficulté de la situation : «Je suis le propriétaire d’un quart arrière de ce cabanon, de la maison de famille à laquelle il est accolé, et de tout le terrain qui l’entoure, jusqu’au ras de la porte, à 1 cm de la façade. Mais le bien squatté n’est pas à moi. Son propriétaire est décédé il y a cinq ans, sans héritier».

Une situation complexe mais qui touche aussi l’activité professionnelle de Guy Baldissar. D'après lui, le squatter se servirait des douches et sanitaires du camping et les laisserait dans un état détestable. 

Une impasse juridique

Par ailleurs, le propriétaire avance avoir été la cible de menaces. «J’ai reçu des menaces de mort qui ont été prises au sérieux par les gendarmes puisque le squatteur ferait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français», a-t-il confié. 

Cependant, bien que la maison squattée se trouve en partie sur son terrain, son absence de propriétaire légale empêche la qualification d’occupation illégale. Confronté à cette impasse juridique, Guy Baldissar a décidé de s’attaquer directement à la maison. «J’ai d’abord détruit tout ce qui avait été aménagé devant : il y avait une caravane, des abris… J’ai tout cassé. J’ai aussi arraché le boîtier électrique contre un mur», a-t-il expliqué à Var-Matin avant d’ajouter qu’il aurait poursuivi son entreprise si les gendarmes n’étaient pas intervenus. 

De son côté, le squatteur assume son statut et estime n’avoir aucun compte à rendre à Guy Baldissar dont il a été auparavant le locataire. «M. Baldissar n’a aucun droit ! Avant de se montrer violent, il m’a demandé un loyer de 500 euros pour que je puisse habiter ici ! Ce n’est pas chez lui. Je ne lui dois rien et je lui ai dit non. Il a alors pris sa tractopelle à trois reprises et a commencé par bloquer la porte d’entrée avec des rochers», a-t-il déclaré au quotidien régional.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités