Accusé d’avoir menacé de «décapiter» la maire de Romans-sur-Isère Marie-Hélène Thoraval et de vouloir «jongler avec (son) crâne», un homme d’une vingtaine d’années a été présenté ce lundi 5 février devant le tribunal de Valence. Une peine de 14 mois de prison, dont six avec sursis, a été requise à son encontre.
Ce lundi 5 février, un homme d'une vingtaine d'années a comparu devant le tribunal de Valence. Il est accusé d'avoir menacé de «décapiter» la maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, et de vouloir «jongler avec (son) crâne». À l'issue de ce procès, le procureur de la République a demandé une peine de 14 mois de prison, dont six avec sursis, à l'encontre du prévenu.
Les faits se sont déroulés dans le sillage du drame de Crépol, ayant coûté la vie à Thomas, 16 ans, dans la soirée du samedi 18 au dimanche 19 novembre. À l'époque, la maire de Romans-sur-Isère (Drôme), Marie-Hélène Thoraval, a été victime de plusieurs menaces de mort sur son compte Instagram, dont la dernière date du 2 janvier dernier. Au total, deux personnes, en lien avec ces menaces, avaient été arrêtées par les forces de l’ordre à la suite de quatre plaintes déposées par l’édile.
Parmi ses harceleurs figure cet homme de 27 ans. Interpellé en région parisienne, il avait été placé en détention provisoire et le tribunal avait demandé une expertise psychiatrique. Selon l’avocat de la défense, Me Ivan Flaud, l’homme n’était «pas en capacité d’appréhender l’onde de choc qu’il a causée», évoquant des problèmes psychiatriques et des troubles de comportement.
L'homme de 27 ans est par ailleurs connu de la justice. Il a déjà été condamné pour vol aggravé, vol avec violence, usage de stupéfiants, mais aussi menaces de mort à trois reprises et outrage.
En décembre dernier, un premier suspect, un trentenaire, a été condamné à 8 mois de prison ferme à Marseille pour «outrages par paroles ou menaces» à l'encontre de la maire de Romans-sur-Isère Marie-Hélène Thoraval.