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Son identité est usurpée, la SNCF lui réclame plus de 7.000 euros

Charly doit régulièrement fournir des copies de ses dépenses courantes sur son lieu de vie, afin de prouver qu’il n’a pas voyagé les jours des trajets concernés par les amendes.  [Ludovic MARIN / AFP]

Victime d’usurpation d'identité depuis trois ans, un étudiant s’est vu réclamer plus de 7.000 euros par la SNCF pour une série d'amendes concernant des voyages en train qu'il n'a jamais faits.

Un cauchemar éveillé. Étudiant en odontologie à Montpellier, Charly est victime d'usurpation d'identité depuis trois ans. Aujourd'hui, il doit un total de plus de 7.000 euros d'amendes à la SNCF pour des trajets en train qu'il n'a jamais effectués.

L’enfer commence en novembre 2022 lorsqu'il découvre un prélèvement de plus de 740 euros sur son compte bancaire. Celui-ci le renvoie vers le Trésor Public, et il comprend alors que la somme correspond à un grand nombre d’amendes SNCF. Pourtant, il n’est jamais monté dans l'un des trains impliqués. 

Malheureusement, son calvaire ne s’arrêtera pas à cet onéreux et fâcheux épisode : «Au début, l'usurpateur d'identité a pris deux amendes, une à l’aller et une au retour, il s’est rendu compte que ça marchait donc il a multiplié les trajets», a-t-il confié dans Le Parisien, déplorant une vingtaine de contraventions dans l’année 2022, et 34 amendes aujourd’hui, «dont une trentaine d’annulées».

Désormais, Charly doit régulièrement fournir des copies de ses dépenses courantes sur son lieu de vie, afin de prouver qu’il n’a pas voyagé les jours des trajets concernés par les amendes. 

Le préjudice total est estimé à 7.300 euros pour l’étudiant boursier, en plus du préjudice moral.

La seule façon pour le jeune homme de mettre fin à son cauchemar, est de signaler l’usurpation directement sur les scanners des contrôleurs, selon les explications relayées par Le Parisien. Mais la longueur des démarches peut vite être décourageante.

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