Un base jumper britannique de 40 ans a été grièvement blessé après avoir sauté du viaduc de Verrières, dans l’Aveyron. Problème, le parachute ne s’est pas ouvert et l’homme a fini sa chute dans un arbre avant de terminer dans le ruisseau au pied de l’édifice.
Braver l’interdit au péril de sa vie. Dimanche 10 mars, un Britannique a failli perdre la vie après un saut de base-jump, un sport extrême qui consiste à sauter en parachute à partir de plates-formes fixes de grande hauteur. Alors que la discipline est interdite, il s’est élancé du viaduc de Verrières, à Aguessac, dans l’Aveyron, qui culmine à 140 mètres.
Un édifice qui attire les pratiquants
Problème, après avoir sauté du pont autoroutier de l’A75, le parachute de cet homme de 40 ans ne s’est pas ouvert. Mais alors, comment ce base jumper a-t-il pu survivre à une telle chute ? Après son saut, le Britannique a atterri dans un arbre avant de finir dans le Lumensonesque, le ruisseau se trouvant au pied de l’ouvrage.
Témoins de l’accident, des pêcheurs ont sorti de l’eau le sportif de l’extrême avant qu’il ne se noie. Contre toute attente, le quadragénaire était conscient à l’arrivée des secours. Blessé au dos, il a été transporté vers l’hôpital de Millau.
Mais ce n’est pas la première fois qu’un base jumper s’attaque à cet édifice. Il y a un an, le 27 mars, un homme de 45 ans avait sauté du viaduc de Verrières. Mais le base jumper, un autre britannique, a raté son atterrissage. Secouru par une équipe de cinq sapeurs-pompiers et un médecin du Smur, le sportif avait été transporté en urgence absolue au centre hospitalier de Millau. Pourtant, depuis le 30 mai 2022, la pratique de base-jump sur les ouvrages d’art routiers ou ferroviaires du département a été interdite par un arrêté préfectoral.