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Nord : un homme abattu par les policiers après avoir menacé ses colocataires avec un «couteau de boucher»

La police a été sollicitée par les colocataires qui avaient dû se retrancher dans une des chambres de l'appartement. [DENIS CHARLET / AFP]

Dans la nuit de mardi 12 à mercredi 13 mars, un homme d’une trentaine d’années a été abattu par les forces de l’ordre lors d’une intervention dans un appartement de Wattignies (Nord). Armé d’un couteau de boucher, il avait menacé ses colocataires avant de s’en prendre aux policiers.

Un trentenaire «armé d'un couteau» a été tué par balles chez lui par des policiers, dans la nuit de mardi à mercredi à Wattignies (Nord), après s'être montré «très menaçant» envers ses colocataires, a indiqué la procureure de la République de Lille.

«Confrontés à un individu armé d'un couteau», les policiers ont «utilisé leurs taser et LBD» puis ont tiré «à plusieurs reprises», détaille Carole Etienne, qui s'est rendue sur place dans la nuit.

L'homme, décédé vers 1h, était âgé de 30 ans, ajoute-t-elle.

La police a été «sollicitée par ses colocataires qui avaient dû se retrancher dans une des chambres de l'appartement, et le décrivaient comme très menaçant», précise la procureure.

«Il criait tout seul à 00h30, 01h, et il a commencé à s'énerver, à frapper dans les portes, dans les murs, à menacer les autres colocataires», a expliqué un colocataire à l'AFP. «Cela a dégénéré encore et encore, on a fini par appeler la police», a-t-il affirmé.

Un homme souffrant «d'importants troubles psychiatriques»

Selon une source policière, l'homme tenait «un couteau de boucher à la main» à l'arrivée des policiers sur place et est resté «menaçant» malgré l'usage du taser.

«Il continuait d'avancer sur les policiers dans l'appartement», a ajouté une source proche du dossier, qui indique que deux policiers ont tiré pour un total de cinq tirs, dont trois ont atteint l'homme.

L'homme tué souffrait «visiblement d'importants troubles psychiatriques», indique cette source. «Ces derniers jours, il a vrillé, on ne le reconnaissait plus du tout, il a changé d'humeur, même son visage avait changé. Il (criait) très fort, des voisins sont venus voir ce qui se passait», a raconté le colocataire.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire et à l'IGPN (la police des polices), et une autopsie est prévue ce mercredi après-midi, précise le parquet de Lille.

«Les investigations se poursuivent pour circonscrire très exactement les circonstances des faits», a poursuivi le parquet.

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