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Maine-et-Loire : une rave party illégale attire plusieurs milliers de personnes

L'événement illégal doit durer jusqu'à dimanche. [ADOBE]

Malgré un arrêté pris par le préfet du département interdisant ce type de rassemblement, une rave party s’est installée non loin du village de Parnay. L’événement doit durer jusqu’à dimanche.

«Plusieurs centaines de véhicules et milliers de personnes ont commencé à converger vers Parnay», village du Maine-et-Loire d’environ 450 habitants. Les participants sont arrivés dans la nuit de mercredi à jeudi «pour installer une free party sur un terrain agricole de façon illégale», a annoncé dans un communiqué la préfecture du département. 

La petite commune voisine de Souzay-Champigny avertissait jeudi ses administrés sur sa page Facebook que cette «rave-party non déclarée se déroule actuellement au sud de Souzay-Champigny sur site dégagé et durera jusqu’à dimanche». La mairie de la commune a de son côté annoncé qu’un dispositif de sécurité avait été mis en place. 

Des gendarmes sont ainsi positionnés en périphérie de l'événement pour encadrer le site. Le préfet du département, Philippe Chopin est attendu dans l’après-midi afin de constater l’ampleur de la fête improvisée et avertit que «tout participant s'expose à des sanctions». 

Une interdiction par arrêté 

«Ce grand rassemblement n'a en effet fait l'objet d'aucune préparation de la part des organisateurs avec les services de l'Etat et les collectivités. De plus, la présence de stupéfiants et d'alcool sur le site présente des risques élevés pour la sécurité des personnes», a ajouté la préfecture du Maine-et-Loire. 

Plus tôt dans la semaine, le préfet avait pris un arrêté banissant «les rassemblements festifs à caractère musical de type rave party» jusqu’au lundi 13 mai à 12h. Comme dans de nombreux autres départements de l'ouest de la France les autorités redoutaient de telles free parties en cette période de pont de l'Ascension. 

Dans le Calvados, le préfet Stéphane Bredin a également décidé d’endiguer le phénomène en interdisant par exemple «la circulation de tout véhicule transportant du matériel de sonorisation susceptible d’être utilisé pour une manifestation non autorisée» dans le cadre de «rassemblements festifs à caractère musical» jusqu’au 12 août 2024. 

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