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Dani Alves défend le supporter jeteur de bananes

Le joueur brésilien Daniel Alves. Le joueur brésilien Daniel Alves.[AFP]

Invité de la radio catalane rac1, le footballeur Daniel Alves a défendu le supporter de Villarreal qui lui avait jeté une banane le 27 avril dernier. L’homme avait été licencié de son travail.

 

Le joueur du FC Barcelone Daniel Alves a pris la défense de l’homme qui lui a lancé une banane lors d’un match contre Villarreal. A la suite de l'incident, le supporter, qui travaillait pour une équipe de division inférieure de Villarreal, a été licencié et banni du club.

"Mon unique préoccupation est que ce jeune a perdu son travail et ça je ne le voulais pas. Je ne voulais faire de tort à personne. C’était une blague et les gens en ont fait une révolution", a déclaré le joueur brésilien à la radio catalane rac1. "Je demande qu’on lui rende son travail", a-t-il ajouté.

Pour Daniel Alves, le supporter "l’a peut-être fait comme une blague sans savoir ce qu’il faisait".

 

Daniel Alves fortement soutenu

Le 27 avril dernier, le supporter de Villarreal avait jeté une banane à Dani Alves qui s’apprêtait à tirer un corner. Le joueur l’avait alors épluchée avant d’en manger un morceau.

Cet incident a pris une grande ampleur, Daniel Alves a entre autres reçu le soutien la présidente brésilienne Dilma Rousseff et du président de la Fédération internationale de football (Fifa), Joseph Blatter.

Le club de Villarreal a quant à lui écopé d’une amende de 12.000 euros par la Fédération espagnole de football (RFEF). Une sanction plus conséquente est demandée par la Commission antiviolence du ministère de l’Intérieur.

 

Recrudescence du racisme dans les stades

Un débat devrait également être organisé prochainement par la Commission antiviolence qui a "noté une augmentation en nombre et en gravité des incidents racistes (dans les stades)".

Daniel Alves a affirmé que pour lui, ce phénomène n’est pas nouveau : "Je ne veux pas généraliser. Je ne dirai pas que l’Espagne est raciste. Je dis qu’il y a du racisme en Espagne. Ca fait 11 ans que je suis ici et depuis 11 ans c’est la même chose". 

 

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