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Euro 2016 : ces trois stades au nom de marques

Construit spécialement dans la perspective de l'Euro 2016, l'Allianz Riviera, du nom de l'assureur allemand Allianz, est en service depuis 2013. [Robert Grahn / EUROLUFTBILD / AFP]

Sur les dix villes françaises qui accueillent les 51 rencontres de l'Euro 2016, deux - et bientôt trois - stades ont été rebaptisés via le système du «naming», une pratique de parrainage qui consiste à donner à un stade le nom d'une marque ou d'une société, en échange de financements. 

Ces accords de dénomination publicitaire sont en général des partenariats de longue durée, conclus pour plusieurs années. L'objectif pour la marque qui parraine le stade est d'accroître sa notoriété et de soigner son image de marque autour des valeurs du sport.

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Pour les «parrainés», le plus souvent les collectivités, les clubs et fédérations sportives, l’intérêt est de bénéficier d’une nouvelle source de financement permettant de couvrir une part importante du coût de construction ou de rénovation d’un équipement. Concernant l'Euro 2016, qui se tient en France du 10 juin au 10 juillet, deux stades, l'Allianz Riviera de Nice et le nouveau stade Matmut-Atlantique de Bordeaux ont déjà franchi le pas du naming. Un troisième, le stade Vélodrome de Marseille, vient tout juste de signer un accord afin d'être rebaptisé Orange Vélodrome pour 10 ans.

L'Allianz Riviera de Nice

Construit tout spécialement en vue de l'Euro 2016, l'Allianz Riviera est en service depuis 2013 pour l'OGC Nice, et succède au Stade du Ray. Il a endossé le nom de l'assureur allemand Allianz. Celui-ci versera en échange 1,8 million d'euros par an durant 9 ans. Le stade doit accueillir quatre rencontres durant l'Euro 2016 : trois matches de poule et un huitième de finale. Le stade, dont la structure est faite de bois et de métal, est signée par le cabinet Wilmotte & Associés pour un total de 243 millions d'euros. 

Le stade Matmut-Atlantique de Bordeaux

Le nouveau stade de Bordeaux, remplaçant du stade Jacques-Chaban-Delmas, porte lui aussi le nom d'une compagnie d'assurances, française cette fois-ci. La Matmut ("Mutuelle assurance des travailleurs mutualistes") a signé un contrat de 3,9 millions d'euros par an pendant dix ans pour voir son nom inscrit sur la façade de ce nouvel équipement sportif. Conçu par la société suisse Herzog & de Meuron, ce stade propose 8 000 places de plus que son prédécesseur (capacité totale : 42 115 places) et comporte un toit «flottant», soutenu par 900 piliers. Il doit accueillir cinq rencontres de l'Euro 2016  : quatre matches de poule et un quart de finale. 

Le stade Vélodrome devient l'Orange Vélodrome

Tout un emblème. Suivant un accord signé le 3 juin dernier, le mythique stade Vélodrome de Marseille va être rebaptisé Orange Vélodrome pour 10 ans. Ce contrat de naming est le fruit d'un partenariat entre le gestionnaire du stade qui accueille l'OM, l'Arema, et l'opérateur télécoms Orange. Ni le patron d'Orange, Stéphane Richard, ni celui d'Arema, Bruno Botella, n'ont toutefois souhaité dévoiler le montant de ce partenariat. Le nouvel équipement prévoit le déploiement de 1 000 bornes Wifi dans le stade et une capacité de 20 000 connexions simultanées. L'inauguration officielle de l'Orange Vélodrome devrait avoir lieu au mois de septembre, a précisé Bruno Botella.

 

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