On lui avait promis l’enfer dans un groupe E de la mort, avec pour adversaires la Belgique, deuxième au classement Fifa, la Suède de Zlatan Ibrahimovic, qu’elle affronte vendredi à Toulouse, et la très accrocheuse Irlande.
Mais c’était mal connaître cette équipe d’Italie, qui a surpris son monde pour son entrée dans la compétition. Débarquée en France sur la pointe des pieds, la Squadra Azzurra n’a peut-être plus de grands talents comme par le passé, mais elle a des idées. Sous la houlette d’un Antonio Conte dont la réputation n’est plus à faire, la formation transalpine s’appuie sur un enthousiasme, un esprit d’équipe, une défense de fer, une discipline tactique sans faille et un réalisme à toute épreuve, qui ont mis à terre les Diables rouges belges (2-0).
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«Ce sont les valeurs italiennes traditionnelles», a détaillé le défenseur Leonardo Bonucci, passeur décisif sur l’ouverture du score d’Emanuele Giaccherini. Ce savoureux cocktail pourrait faire d’autres victimes et surtout lui permettre de s’inviter, contre toute attente, à la table des prétendants d’un titre qu’elle n’a remporté qu’à une seule reprise, en 1968.
Mais les Italiens refusent pour le moment de s’emballer. «Gardons les pieds sur terre, laissons le rôle de favori aux autres», a lancé Eder. D’autant qu’ils n’ont pas encore évacué le traumatisme vécu au Brésil il y a deux ans. «Il faut se rappeler du Mondial 2014 et ce bon match disputé contre l’Angleterre. Pour autant nous ne sommes pas sortis de notre groupe», a indiqué le sélectionneur transalpin. Preuve qu’avec l’Italie, il faut s’attendre à tout, au pire mais aussi au meilleur. D’autant qu’elle n’est jamais aussi bonne que lorsqu’elle n’est pas attendue.
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17th June 2016, 15:00 CEST #ForzaAzzurri, let's build on that first result! #ITA pic.twitter.com/3Ltojf1vra— Italy (@azzurri) 14 juin 2016