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Carlton: information judiciaire pour violation du secret de l'instruction

Une information judiciaire pour violation du secret de l'instruction et recel de ce délit a été ouverte vendredi après la plainte avec constitution de partie civile d'un avocat au nom d'une prostituée dans l'affaire de proxénétisme dite du Carlton de Lille[AFP/Archives]

Une information judiciaire pour violation du secret de l'instruction et recel de ce délit a été ouverte vendredi après la plainte avec constitution de partie civile d'un avocat au nom d'une prostituée dans l'affaire de proxénétisme dite du Carlton de Lille, a-t-on appris de source judiciaire.

Après des fuites dans la presse de déclarations d'une des ses deux clientes, parties civiles dans le dossier, Me Gérald Laporte avait porté plainte contre X le 20 octobre.

Cette plainte, ainsi que deux "dénonciations" de la part des juges d'instruction - équivalant à des plaintes de la part des magistrats - déposées en octobre avaient conduit le parquet de Lille à ouvrir une enquête pour violation du secret de l'instruction.

Celle-ci "n'a pas empêché les fuites de continuer", a dit l'avocat à l'AFP, jugeant "urgent que celles-ci cessent parce qu'elles sont préjudiciables à mes clientes".

Trois mois après, l'avocat avait déposé plainte avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d'instruction, ce qui entraîne l'ouverture d'une information judiciaire.

Sa deuxième cliente devrait aussi se constituer partie civile dans la procédure ouverte vendredi, selon l'avocat.

Dans l'enquête sur l'affaire dite du Carlton, où huit personnes ont été mises en examen, l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn a été entendu sous le régime de la garde à vue les 21 et 22 février. Il est convoqué le 28 mars par les juges qui instruisent ce dossier en vue d'une mise en examen pour complicité de proxénétisme aggravé en bande organisée et recel d'abus de biens sociaux.

Lors de cette garde à vue, DSK a été interrogé au sujet de soirées libertines auxquelles il aurait pris part, notamment à Paris et Washington, afin de déterminer s'il savait que les femmes qui y participaient étaient des prostituées.

Plusieurs déplacements avaient été notamment organisés et financés par deux entrepreneurs du Pas-de-Calais, mis en examen dans le dossier.

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