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Sabotages sur le réseau SNCF: la piste des opposants au Lyon-Turin étudiée

La piste d'opposants au projet de LGV Lyon-Turin est explorée pour retrouver les auteurs des actes de sabotages survenus samedi sur les lignes SNCF près de Chambéry, qui ont perturbé la circulation des trains vers les stations de ski.[AFP]

La piste d'opposants au projet de LGV Lyon-Turin est explorée pour retrouver les auteurs des actes de sabotages survenus samedi sur les lignes SNCF près de Chambéry, qui ont perturbé la circulation des trains vers les stations de ski, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.

"Une inscription +No TAV+, semble-t-il récente, a été relevée à proximité de l'un des endroits sinistrés, mais rien ne nous permet de faire le lien avec l'incendie des câbles électriques", a précisé dimanche à l'AFP, le procureur de la République de Chambéry, Jean-Pierre Valensi.

Le tag relevé sur une armoire électrique, à Bourgneuf (Savoie), pourrait faire référence au mouvement populaire NO TAV, né dans la vallée de Suse en Italie et opposé au projet de construction de la nouvelle ligne à grande vitesse Lyon-Turin.

"Il s'agit d'un acte de sabotage et non de vol de cuivre", avait affirmé samedi le colonel de gendarmerie Jean-Claude Gin.

Samedi, jour de chassé-croisé entre vacanciers, cent trains dont 60 TGV avaient été ralentis après l'incendie de câbles électriques, entre 5HOO et 6H00 du matin sur trois communes proches de Chambéry.

Les retards des TGV, qui n'avaient pas dépassé l'heure selon la SNCF, s'étaient résorbés en fin d'après-midi après des travaux de réparation.

Jeudi, à Lyon, des opposants au TGV Lyon-Turin avaient commis des dommages sur des caténaires entre les gares Jean-Macé et Perrache, dans le centre-ville, qui avaient bloqué la circulation des trains durant une heure et demie.

Dans le nord de l'Italie, à Chianoccho, treize membres des forces de l'ordre ont par ailleurs été blessés jeudi au cours d'affrontements avec des opposants au TGV Lyon-Turin qui avaient bloqué une fraction d'autoroute pendant plusieurs jours.

Il y a un an, en pleines vacances de février, environ 30.000 voyageurs avaient été stoppés plusieurs heures après un acte de vandalisme commis par un cheminot retraité sur la ligne Chambéry/Bourg-Saint-Maurice.

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