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413.000 euros récoltés aux enchères des Folies Bergères

L'entrée de la célèbre salle de music-hall. [LOIC VENANCE / AFP]

Les organisateurs ne s’attendaient pas à un tel succès. Les enchères se sont envolées ce week-end pour la vente des souvenirs des Folies Bergère, au palais Brongniart, a-t-on appris hier.

Au total, les acheteurs ont déboursé 413 212 euros pour s’offrir des costumes en plumes, des coiffes ou encore des affiches de la célèbre salle de music-hall, qui se séparait d’objets datant de 1974 à 2000. «Il y avait au moins entre 400 et 500 personnes dans la salle, surtout des particuliers. C’était plein à craquer», explique Florent Magnin, commissaire-priseur de la maison de ventes Bailly-Pommery & Voutier, qui organisait les enchères.

Une popularité telle qu’une centaine de lots n’ont pas pu être vendus, faute de temps. Ces derniers seront dispersés lors d’une ultime vente aux enchères demain, dans l’entrepôt TSE de Bagnolet (93)*.

 

Robes, affiches et accessoires

Les robes de french cancan, les affiches et les coiffes à frous-frous ont été parmi les plus prisés des 6.000 pièces mises en vente. Certaines étaient issues de la collection d’Hélène Martini, «l’impératrice de nuit» autrefois à la tête d’une demi-douzaine de cabarets parisiens. Un ensemble léopard avec bustier et porte-jarretelles accompagné d’un diadème en strass et plumes de coq a ainsi été adjugé à 1.063 euros, alors qu’il était estimé à 130 euros.

Une série de 26 lithographies représentant des lettres de l’alphabet signées Erté (pseudonyme de Romain de Tirtoff), dessinateur de mode et costumier du cabaret dans les années 1930, ont été enlevées pour 25.000 euros.

 

*56, rue Louis-David, à Bagnolet (93). 

 

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