Il ne reste plus qu’un mois pour sauver Petroplus. Après la visite de François Hollande à la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime) samedi, l’intersyndicale doit rencontrer aujourd’hui les représentants de Shell, à son siège francilien.
L’entreprise, qui a exploité le site pendant 80 ans, l’a revendu en 2008, précipitant Petroplus dans le rouge.
L’ancien propriétaire a été rappelé à l’ordre samedi par le président de la République. François Hollande a estimé que Shell devait prendre sa part «de responsabilité» dans le dossier, notamment dans «la dépollution» du site, des travaux estimés entre 150 et 200 millions d’euros par les syndicats.
La raffinerie de 470 salariés est en liquidiation judiciaire depuis octobre. Le tribunal de commerce de Rouen a laissé jusqu’au 5 février pour les offres de reprise.
Trois candidats sont déjà connus.