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L'usine PSA d'Aulnay fermée par le groupe

Le délégué CGT de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois Jean-Pierre Mercier (d) rencontre les salariés de l'usine à Saint-Ouen, le 18 janvier 2013 [Thomas Samson / AFP/Archives] Le délégué CGT de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois Jean-Pierre Mercier (d) rencontre les salariés de l'usine à Saint-Ouen, le 18 janvier 2013 [Thomas Samson / AFP/Archives]

L'usine PSA à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est restée porte close lundi matin, la direction avançant une avarie électrique et la neige qui interdit la circulation de camions, tandis que la CGT l'accuse de vouloir "désorganiser" une grève entamée la semaine dernière.

La production du site employant 3.000 personnes, qui doit fermer en 2014 dans le cadre d'un vaste plan de restructuration, est interrompue en raison d'un "problème technique sur une installation électrique à la peinture, problème qui implique un changement de pièce", a indiqué une porte-parole de la direction à l'AFP.

Par ailleurs, en raison d'un arrêté préfectoral interdisant depuis vendredi aux poids-lourds de circuler, la production aurait de toute façon été arrêtée, a-t-elle fait valoir, ajoutant qu'il était également "peu probable" que l'usine tourne mardi en raison des conditions météorologiques.

"Ca n'a rien à voir avec la grève", a assuré cette porte-parole du groupe PSA Peugeot-Citroën.

Le délégué CGT Jean-Pierre Mercier a dénoncé auprès de l'AFP "des methodes où on revient 30 ans en arrière, des vieilles méthodes datant de l'époque de Citroën, dans les années 80 où on interdit l'accès à l'usine (...) C'est le vrai visage de la direction sur le dialogue social, à savoir le blocage et le rapport de force".

"La direction se trompe si elle pense désorganiser et isoler la grève en fermant (lock-out) l'usine plusieurs jours. Les salariés ont démarré une bataille et sont déterminés à la poursuivre", affirme-t-il par ailleurs dans un communiqué.

Des salariés grévistes ont commencé à se réunir lundi matin devant le site, où la direction a décidé de déployer des vigiles d'une société privée. Selon M. Mercier, ils interdisaient l'accès à l'immense parking du site, ce que la direction nie, rappelant que les quelque 200 personnes ayant un mandat syndical sont libres de circuler.

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