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L'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois toujours paralysée par la grève

L'entrée de l'usine PSA Peugeot Citroën à Aulnay-sous-Bois, le 28 janvier 2013 [Lionel Bonaventure / AFP/Archives] L'entrée de l'usine PSA Peugeot Citroën à Aulnay-sous-Bois, le 28 janvier 2013 [Lionel Bonaventure / AFP/Archives]

L'usine PSA Peugeot-Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) était toujours bloquée par la grève vendredi, a-t-on appris de sources concordantes, et des grévistes et militants CGT se sont rassemblés à Bobigny en soutien à des salariés convoqués par la police.

"L'usine tourne à peine. Le nombre d'absents est toujours élevé et le nombre de grévistes est stable", a indiqué une porte-parole de la direction, qui a compté 180 grévistes dans l'équipe du matin, contre 300 selon la CGT, sur un total de 2.800 salariés.

"Ce matin, on a assisté à une nouvelle graduation des violences, avec des jets de boulons et d'oeufs", a continué la porte-parole, alors que la direction a dénoncé, depuis le début de la grève le 16 janvier, des dégradations, mais aussi des '"intimidations" et "menaces" sur les salariés pour les empêcher de travailler.

Jeudi, l'usine, qui produit en moyenne 700 voitures un jour normal, a fabriqué 85 Citroën C3 hier, a-t-elle indiqué.

Environ 300 personnes, surtout des militants CGT dont quelque 200 ouvriers de l'usine, se sont par ailleurs rassemblées vendredi matin devant le commissariat de Bobigny où sont convoqués depuis lundi sept grévistes soupçonnés d'avoir participé à l'agression d'un huissier lors de l'occupation du site, le 18 janvier.

Parmi eux, Agathe Martin, une mère de famille, qui fait également partie des quatre salariés mis à pied par la direction en vue d'un licenciement, devait être entendue par les enquêteurs ce vendredi matin.

"Ils cherchent à briser notre mouvement, à nous briser le moral", a-t-elle estimé, encouragée par les manifestants qui ont scandé son nom alors qu'elle est rentrée dans le commissariat, a constaté l'AFP.

Le directeur des marques de PSA Peugeot-Citroën, Frédéric Saint-Geours, a dénoncé vendredi une "violence intolérable" de grévistes de l'usine.

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