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Le trafic de NAC, problème contemporain

Un boa [JULIAN STRATENSCHULTE / DPA / AFP]

Une nouvelle affaire de NAC est traitée à partir d’aujourd’hui devant la justice.

Une retraitée de 68 ans est jugée en appel à Versailles (78) pour «défaut de soins» sur plusieurs animaux exotiques, dont des serpents (un boa constrictor et quatre pythons royaux), qu’elle détenait dans sa propriété située à Parmain (95). Elle risque une peine de prison.

Son histoire témoigne des dérives liées à l’adoption de «nouveaux animaux de compagnie» (NAC), dont les serpents font partie, certains amateurs étant parfois peu conscients des responsabilités qu’ils entraînent.

A la Ferme tropicale de Paris (13e), le plus grand magasin de France dans ce domaine, il se vend en moyenne sept de ces reptiles par jour.

«Un commerce qui marche fort et qui a connu 20 % de croissance par an sur les dix dernières années», explique Karim Daoues, gérant du magasin. Car pour une trentaine d’euros, on peut acquérir un serpent commun, et pour 150 euros un terrarium.

Ensuite l’animal ne coûte qu’un euro par semaine car il ne mange qu’une souris pour sept jours. 

Si beaucoup de propriétaires s’en occupent bien, certains parfois les délaissent, d’autres se lancent même dans des trafics clandestins en raison de leur faible coût d’entretien. Cette activité illégale est punie d’un an de prison et 15 000 euros d’amende.

Curieusement, les contraintes administratives sont minimes et gratuites pour les détenir et en faire élevage. Un certificat de capacité et l’autorisation d’ouverture d’un établissement sont nécessaires et délivrer en quelques semaines. 

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