Le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, a laissé entendre que Spanghero et Comigel ne seraient pas les seules entreprises mises en cause dans le scandale de la viande de cheval. "Il pourrait apparaître qu'il n'y ait pas une seule filière", a-t-il déclaré.
Si Spanghero et Comigel sont sous le feu de l'actualité, l'enquête menée par les autorités françaises sur la fourniture de viande de cheval et non bovine aux industriels de l'agroalimentaire ne se concentrerait pas sur ces seules entreprises.
Si "l'enquête se poursuit sur la filière française Spanghero-Comigel", d'autres investigations sont menées dans la grande distribution, a expliqué Benoît Hamon à la sortie d'une réunion avec le secteur agroalimentaire. "Nous aurons bientôt les premiers résultats de ces prélèvements et il pourrait apparaître, je mets bien du conditionnel, qu'il n'y ait pas qu'une seule filière concernée par cette substitution de viande de cheval en lieu et place de viande de bœuf", a expliqué le ministre.
De son côté, la DGCCRF a indiqué à l'AFP "que plusieurs autorités étrangères et entreprises (françaises) ont d'ores et déjà signalé la découverte de viande de cheval dans des produits à base de viande bœuf suite à la réalisation de tests" effectués depuis que le scandale a éclaté.
"A ce stade, il n'est pas possible de déterminer dans quelle mesure les différents événements sont liés" et la DGCCRF travaille "à identifier la cause de la présence de viande de cheval et la filière d'approvisionnement concernée", a-t-elle ajouté.
La société Spanghero, qui a fourni du cheval à la place de bœuf à Comigel pour la préparation de lasagnes surgelées, a été accusée de "tromperie économique" par la répression des fraudes.
Parallèlement, une enquête préliminaire menée par le parquet de Paris se poursuit pour établir d'éventuelles responsabilités pénales.
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Spanghero : les enquêteurs tentent d'établir les responsabilités