En direct
A suivre

Affaire Junca : les 4 mis en examen devant le juge

Des enquêteurs fouillent des gravats dans le cadre de l'enquête sur la disparition de d'Alexandre Junca, le 20 octobre 2011 à Pau [Thierry Suire / AFP/Archives] Des enquêteurs fouillent des gravats dans le cadre de l'enquête sur la disparition de d'Alexandre Junca, le 20 octobre 2011 à Pau [Thierry Suire / AFP/Archives]

Les quatre mis en examen dans l'enquête sur la mort du jeune Alexandre Junca en 2011, sont entendus jeudi et vendredi devant le juge d'instruction à Pau, a-t-on appris auprès du parquet.

"Ils sont entendus entre jeudi et vendredi ", a indiqué Jean-Christophe Muller, procureur de la République à Pau à une correspondante de l'AFP.

D'ores et déjà, Claude Ducos, 74 ans, qui nie toute connaissance de l'affaire, a passé trois heures dans le bureau du juge jeudi matin.

Arrivé "anxieux", mais "serein", selon un de ses avocats, Me Jean-Josy Bousquet, bâtonnier de Béziers, il a redit à la juge jeudi "n'être pour rien" dans l'affaire, a indiqué Me Bousquet à la sortie.

Ce retraité, qui a eu une relation homosexuelle avec Mickaël Baehrel, l'homme qui a reconnu avoir porté des coups de marteau à la tête à la victime -- avant de se rétracter fin avril dans une lettre envoyée au juge d'instruction -- est poursuivi comme lui et deux autres personnes pour assassinat, enlèvement et séquestration en bande organisée d'un mineur de moins de quinze ans.

Claude Ducos, propriétaire d'une Peugeot 605 qui aurait pu servir à transporter le corps du jeune Alexandre, s'est débarrassé dans une casse de cette voiture tout en gardant les anciennes plaques qu'il a posées sur une autre Peugeot 605.

Un geste qu'il explique parce que "le vendeur de la nouvelle Peugeot ne lui a jamais délivré la carte grise".

"Il est sur la même ligne de défense que lors de sa comparution devant la Chambre de l'instruction" pour une demande de liberté, en avril, a précisé Me Bousquet.

Des objets ont été saisis au domicile de M. Ducos et des prélèvements ont été réalisés depuis sa mise en cause "mais les résultats ne sont pas encore connus", a précisé l'avocat.

Il a annoncé qu'il allait saisir la Chambre de l'Instruction de Pau dans les prochains jours, pour voir annuler les faits qui sont reprochés à son client.

"Le principal suspect, M. Baehrel, l'accuse d'avoir transporté le corps, ce sont des éléments qui, s'ils sont vérifiés, sont postérieurs au décès du jeune Alexandre", a-t-il remarqué.

Selon lui, donc, son client "ne peut être accusé d'assassinat, enlèvement, et séquestration de mineur en bande organisée".

Jeudi et vendredi les auditions des trois autres mis en examen se poursuivent.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités