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Victoire du FN à Brignoles : PS et UMP sont dos à dos

Laurent Lopez, le candidat élu du FN. [AFP]

Au lendemain de la victoire du Front national aux cantonales partielles de Brignoles (Var), Le Parti socialiste et l’UMP se rejettent mutuellement la responsabilité.

 

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a mis en cause hier les dirigeants de l’UMP qui, selon lui, n’ont pas «levé le petit doigt» pour défendre leur candidate arrivée au second tour face au FN. «Il ne faut pas qu’ils s’étonnent ainsi qu’une partie de leurs électeurs les fuient pour aller directement» vers l’extrême droite, a-t-il déclaré à la presse.

Plus tôt, le porte-parole du PS, David Assouline, avait déjà attaqué le président de l’UMP, Jean-François Copé et l’ex-Premier ministre, François Fillon, les accusant d’avoir «enterré» la stratégie du «Front républicain» contre le FN.

Pas en reste, l’UMP s’est également livré à de telles saillies contre le PS. Invitant le Premier ministre à «reprendre ses esprits» et à montrer de «l’humilité», Jean-François Copé a souligné hier la «remarquable performance» de l’UMP dans «un fief traditionnellement partagé entre PCF et FN». «L’alliance objective entre FN et PS n’était un secret pour personne», a-t-il ajouté. Dimanche soir, le président de l’UMP avait déjà renvoyé la balle à la majorité en pointant la «gestion désastreuse», selon lui, de la ville par le PCF et du pays par la gauche.

Loin de la mêlée, le président François Hollande, en déplacement en Afrique du Sud, a pour sa part estimé qu’«obtenir des résultats, sur l'emploi, la croissance, la sécurité» était une «obligation» pour contrer la progression du FN.

 

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