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Système de santé: les Français portent un regard contrasté

Une feuille de soins, une Carte d'assurance maladie Vitale, d'un stétoscope et d'un tensiomètre, dans un cabinet médical [Philippe Huguen / AFP/Archives] Une feuille de soins, une Carte d'assurance maladie Vitale, d'un stétoscope et d'un tensiomètre, dans un cabinet médical [Philippe Huguen / AFP/Archives]

Les Français portent un regard plutôt négatif sur l'avenir de leur système de santé même s'ils jugent satisfaisante la qualité des soins, montre un sondage Ipsos publié mardi dans le journal La Provence, réalisé pour la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP).

Invités à qualifier le système de santé français, 85% des personnes interrogées associent des qualificatifs négatifs et 55% choisissent des termes positifs, plusieurs réponses étant possible.

Ainsi, 45% évoquent la "dégradation" du système, jugé coûteux par 42% des sondés qui se disent "inquiets" à 36%. A l'inverse, 24% mettent en avant sa "qualité", 20% sa "sécurité" et 17% son "accessibilité". Pour 67% des répondants, il faut "adapter" le système "en réalisant certains aménagements" et 9% seulement pensent qu'il faut le conserver tel quel.

La qualité des soins médicaux est toutefois jugée satisfaisante par 83% des personnes interrogées (69% plutôt satisfaisante et 14% très satisfaisante) tandis que 17% ne la trouvent pas satisfaisante (14% plutôt pas et 3% pas du tout).

Mais celle-ci s'est détériorée depuis 10 ans pour 52% des Français.

Pour 81% d'entre eux, le système français est pourtant plus performant sur ce plan que dans la plupart des pays européens, 77% jugent qu'il est davantage accessible à tous et 74% qu'il est plus à la pointe de la technologie médicale.

En revanche, une majorité (51%) pense qu'il est plus coûteux pour le patient qu'ailleurs en Europe et 60% qu'il est moins efficace dans sa gestion comptable.

Unité de réanimation dans un hôpital de la région parisinne  [Fred Dufour / AFP/Archives]
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Unité de réanimation dans un hôpital de la région parisinne

Ce sondage publié à l'occasion des rencontres de la FHP à Marseille mardi et mercredi, montre également que 83% des sondés ont une bonne image des hôpitaux et cliniques privés et 84% pensent que la coexistence du privé et du public est un "atout" pour relever les défis de la santé en Europe.

Dans un communiqué, le président de la FHP, Jean-Loup Durousset, juge "indispensable de continuer à démonter l'idée reçue selon laquelle nos établissements de santé ne sont pas accessibles à tous alors même que nous accueillons tous les patients quelle que soit leur couverture sociale".

Ce sondage a été réalisé en ligne du 14 au 20 novembre auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.

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