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Tirs à Libération: toujours en grève de la faim, Dekhar ne veut plus d'avocat

Photo fournie par la préfecture de police de Paris à partir d'images de télésurveillance, montrant Abdelhakim Dekhar dans le métro parisien le 18 novembre 2013 [- / Préfecture de police de Paris/AFP/Archives] Photo fournie par la préfecture de police de Paris à partir d'images de télésurveillance, montrant Abdelhakim Dekhar dans le métro parisien le 18 novembre 2013 [- / Préfecture de police de Paris/AFP/Archives]

Abdelhakim Dekhar, écroué pour tentatives d'assassinats après les attaques de BFMTV et de Libération mi-novembre, est toujours en grève de la faim depuis son placement en garde à vue et ne souhaite plus bénéficier des services de son avocat, a indiqué à l'AFP son conseil Me Rémi Lorrain.

"M. Dekhar, toujours en grève de la faim, refuse désormais d'être assisté par un avocat", a déclaré Me Lorrain qui a rencontré son ancien client jeudi et s'est refusé à tout autre commentaire, notamment sur son état de santé.

Mis en examen dans la nuit du 22 au 23 novembre, M. Dekhar avait été condamné en 1998 à quatre ans de prison dans l'affaire de l'équipée sanglante de Florence Rey et Audry Maupin en 1994. Il est actuellement détenu à Fleury-Mérogis.

Outre l'attaque présumée le 15 novembre du siège de BFMTV, dans le sud-ouest de Paris, où, armé d'un fusil à pompe, il n'avait pas ouvert le feu, il est soupçonné d'avoir grièvement blessé le 18 un assistant photographe dans les locaux de Libération, avant de tirer plusieurs coups devant le siège de la Société Générale, à La Défense.

Il est ensuite soupçonné d'avoir brièvement pris en otage un automobiliste jusqu'à la Place de l'Etoile, à Paris. Pour ces derniers faits présumés, le juge d'instruction l'a mis en examen pour enlèvement et séquestration avec libération avant le septième jour.

Abdelhakim Dekhar, 48 ans, avait été arrêté dans un "état semi-conscient" après une prise de médicaments qui laisse penser à une tentative de suicide.

Cette arrestation avait mis un terme à une vaste traque au tireur dans Paris et sa proche banlieue. Il a été dénoncé par l'homme qui l'hébergeait depuis juillet et qui l'avait reconnu sur les photos diffusées par la police.

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