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On leur refuse le droit d'appeler leur enfant Nutella

Un nouveau-né [Philippe Huguen / AFP/Archives]

Ils avaient choisi un prénom un peu particulier pour leur enfant né le 24 septembre dernier, à Valencienne. Mais le tribunal en a décidé autrement, et le bébé ne pourra pas s'appeler… Nutella.

 

C'est l'officier de l'état civil qui a en premier été interloqué par ce choix de prénom plutôt inhabituel. Ce dernier a ainsi prévenu le procureur de Valenciennes, estimant que ce prénom n'était "pas conforme à son intérêt", rapporte La Voix du Nord.

Le juge des affaires familiales a par la suite été saisi. Une audience s'est tenue sans les parents fin novembre durant laquelle il a été décidé de renommer l'enfant Ella. Le juge a motivé sa décision en indiquant que le prénom Nutella risquait d'"entraîner des moqueries ou des réflexions désobligeantes".

 

Le prénom Fraise également refusé

Un couple de Raismes (Nord) a connu la même expérience que les parents d'Ella. Il souhaitait appeler sa fille, née le 17 octobre, Fraise.

Mais le 19 janvier dernier, le tribunal a estimé que ce prénom "serait nécessairement à l'origine de moquerie notamment l'utilisation de l'expression 'ramène ta fraise', ce qui ne peut qu'avoir des répercussions néfastes sur l'enfant".

La petite fille s'appellera finalement Fraisine, un prénom dont l'origine remonte au 19e siècle.

 

Le prénom, le choix des parents

Le quotidien nordiste rappelle qu'en France, les parents sont libres de choisir le prénom de leur enfant depuis qu'il n'existe plus de liste de prénoms admissibles.

Mais l'officier de l'état civil qui contrôle les prénoms lors de la déclaration de naissance peut alerter le procureur de la République si il lui paraît contraire à l'intérêt de l'enfant. Un juge peut ensuite le faire supprimer des registres de l'état civil de l'enfant. 

 

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