A l'issue d'une réunion mardi matin à l'Elysée, Bernard Cazeneuve a annoncé le déploiement de 1.600 policiers et gendarmes supplémentaires en France, après les "graves attentats" survenus à Bruxelles.
"Dès les attaques de Bruxelles connues, j'ai décidé de déployer 1.600 policiers et gendarmes supplémentaires, en différents points du territoire, à la fois sur les contrôles aux frontières mais également dans les infrastructures de transport aérien, maritime et ferroviaire", a indiqué Bernard Cazeneuve.
Pour François Hollande, "à travers les attentats de Bruxelles, c'est toute l'Europe qui est frappée". L'Europe doit prendre "les dispositions indispensables face à la gravité de la menace", a ajouté le président de la République soulignant que "la France qui a été elle-même attaquée en janvier et novembre dernier y prend toute sa part".
J’exprime mon entière solidarité avec le peuple belge. À travers les attentats de Bruxelles, c’est toute l’Europe qui est frappée.
— François Hollande (@fhollande) 22 mars 2016
"Nous sommes en guerre", a pour sa part à nouveau affirmé mardi Manuel Valls. "Et face à cette guerre, il faut une mobilisation de tous les instants".
La présidente du Front national, Marine le Pen, a demandé "la fermeture immédiate de la frontière franco-belge".
Suite aux attentats de #Bruxelles, j'exprime ma solidarité avec la #Belgique et demande d'agir avec fermeté : https://t.co/Hyln3yvCcU
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 22 mars 2016
Nicolas Sarkozy a estimé d'un "impératif absolu" d'adapter "nos dispositifs de sécurité" en France et de renforcer "nos partenariats de renseignement" avec les autres pays.
Je veux exprimer ma solidarité et rappeler tout mon soutien aux autorités gouvernementales belges -NS #Bruxelles pic.twitter.com/BmPC9lNRtO
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 22 mars 2016