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Le plan de Cazeneuve pour les premiers intervenants face à un attentat de masse

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve (d) à Reims, le 1er avril 2016 [FRANCOIS NASCIMBENI / AFP] Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve (d) à Reims, le 1er avril 2016 [FRANCOIS NASCIMBENI / AFP]

Intervenir au plus vite, armes lourdes en bandoulière et bien équipés: le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a détaillé vendredi à Reims la batterie de mesures pour les premiers policiers intervenant face à un attentat de type Bataclan.

Le ministre s'est rendu auprès de gendarmes puis de policiers à qui il a donné ses instructions concernant leurs nouveaux équipements précisant que la "politique de renforcement" de leurs moyens par le gouvernement, depuis les attentats, était "massif et unique en Europe".

Ils lui ont fait une démonstration grandeur nature des nouveaux et puissants matériels dont sont progressivement dotés les "primo-intervenants" - brigades anticriminalité (BAC) de la police et pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) - c'est-à-dire ceux susceptibles d'être les premiers sur les lieux d'un attentat type "tuerie de masse", comme ceux du 13 novembre 2015 (130 morts) particulièrement au Bataclan.

Des policiers des forces spéciales en intervention le 18 novembre 2015 à Saint-Denis [KENZO TRIBOUILLARD / AFP/Archives]
[KENZO TRIBOUILLARD / AFP/Archives]

Un commissaire de police de la BAC et son chauffeur avaient été les premiers à pénétrer dans la salle de spectacle ce soir-là, réussissant à tuer un des jihadistes. Avec les moyens du bord.

Le ministre a répété que les forces d'intervention, GIGN, Raid ou BRI, doivent être "rapides" et "situées à 20 minutes de distance" de n'importe quel point du territoire.

Les policiers du RAID en intervention le 18 novembre 2015 à Saint-Denis [Jerome GROISARD / MINISTERE DE L'INTERIEUR/AFP]
[Jerome GROISARD / MINISTERE DE L'INTERIEUR/AFP]

Il entend aussi faire cesser une "guerre des polices" qui couve parmi les forces d'élite - Raid et brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la police, GIGN de la gendarmerie - s'accusant mutuellement, sous le manteau, de ne pas avoir été sollicitées comme il se devait le soir du 13 novembre.

A Paris, ce sont les "super-flics" qui ont agi, pas ceux de la gendarmerie, intervenant traditionnellement en province.

 

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