La plate-forme en ligne Qapa.fr s'est intéressée de près, dans un sondage, sur les grossièretés proférées par les Français à leur travail. Résultat : les hommes font moins attention que les femmes.
Ainsi au bureau, 80% des hommes avouent proférer des grossièretés (27% à chaque fois et 53% de temps en temps) en cas de problème, contre seulement 58% des femmes (6% à chaque fois et 52% de temps en temps). Les autres jouent la carte de la retenue et du savoir-vivre : 20% des hommes se disent corrects en toutes circonstances, et 42% du côté des travailleuses.
Des gros mots qui viennent plus vite que d'autres
Une photocopieuse en panne, un email envoyé au mauvais destinaire, une réunion imprévue qui tombe à 19h30 un soir de Ligue des Champions... Alors qu'il est difficile de maitriser son vocabulaire en toute circonstances, certains gros mots sortent plus naturellement que d'autres. C'est donc "merde" qui arrive en première place des injures proférées (33% des femmes, 45% des hommes). Il est talonné par un autre grand classique de l'énervement, à savoir "putain" (24% des femmes, 20% des hommes). Suivent le vulgaire "Fais chier" (12% des femmes, 10% des hommes), et le plus discret "Mince" (21% des femmes, 10% des hommes).
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Mais la colère n'est pas forcément auto-centrée, et peut être facilement dirigée contre un ou une collègue. Une fois encore, les femmes se montrent plus calmes que les hommes : elles sont 24 % à indiquer pouvoir être grossières envers une autre personne au bureau (3 % à chaque fois, 21 % de temps en temps), contre 37 % des hommes (1% à chaque fois, 36% de temps en temps). Plus correctes, donc, mais aussi plus intraitables : 40% des femmes ne déplorent jamais avoir été injurieuses, pour 37 % des hommes.