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Protéger les cultures tout en réduisant les pesticides, c'est possible

La ­recherche et l’expérimentation sont ­primordiales pour la filière des fruits et ­légumes frais afin d'éviter l'usage de produits toxiques. La ­recherche et l’expérimentation sont ­primordiales pour la filière des fruits et ­légumes frais afin d'éviter l'usage de produits toxiques. [©Ros Drinkwater/REX/SIPA
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"Confusion sexuelle", "protection bio-intégrée", "macro-organismes"... Plusieurs solutions alternatives sont aujourd’hui déployées sur le terrain pour lutter contre les parasites destructeurs de vergers.

Protéger les cultures tout en réduisant l’usage des pesticides : tel est, entre autres, le programme des recherches du Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (Ctifl) et de ses partenaires. Objectif : assurer la qualité et la quantité des produits tout en préservant la biodiversité.

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Par exemple, la technique de la confusion sexuelle consiste à diffuser des phéromones qui perturbent le système hormonal des insectes ravageurs de cultures. Elles empêchent en effet la reproduction des parasites ciblés, et ainsi leur prolifération dans les vergers. Ce système est aujourd’hui très répandu dans les exploitations françaises.

Recréer un écosystème

Une autre technique développée par la filière consiste à recréer un écosystème au sein des cultures en y ­intégrant des «macro-organismes». Ces insectes auxiliaires – comme par exemple les coccinelles – protègent les fruits et légumes en consommant les pucerons et autres nuisibles, à la manière de ­prédateurs. Cette méthode, appelée «protection biologique intégrée», est utilisée sur plus de 70 % des surfaces, notamment en serres de tomates et de concombres.

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Sur le même principe, enfin, des exploitations peuvent être aménagées de façon à abriter des auxiliaires présents dans la nature, comme les mésanges, les chauves-souris ou les araignées. Ces derniers s’avèrent particulièrement utiles dans les vergers, faisant la chasse aux parasites. Selon le Ctifl, ces techniques naturelles, englobées sous le terme de «biocontrôle», incarnent l’avenir. C’est pourquoi la ­recherche et l’expérimentation sont ­primordiales pour la filière des fruits et ­légumes frais.

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