Le «groupe de Tarnac» sera-t-il jugé pour terrorisme ?
Près de huit ans après le début de l’affaire, Julien Coupat et deux autres membres du groupe doivent être fixés aujourd’hui, devant la cour d’appel de Paris, sur leur avenir judiciaire.
Ils sont soupçonnés d’avoir saboté des lignes TGV à Dhuisy (Seine-et-Marne), en 2008. A l'époque, une série d'incidents, affectant tout le trafic ferroviaire, avaient causé de nombreux retards.
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L’an dernier, prenant le contre-pied des réquisitions du parquet, les juges avaient retiré toute qualification terroriste pour les trois principaux protagonistes, Julien Coupat, son ex-épouse Yildune Lévy et Gabrielle Hallez, qui nient l'ensemble des faits.
Le parquet de Paris avait finalement fait appel. Une position suivie par le parquet général de Paris lors de l'audience tenue à huis clos, du 25 mai dernier.