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Bientôt 10.000 places de parking de plus aux abords des gares en IDF ?

D'ici à quatre ans, 10 000 places en «Parc Relais» pourraient voir le jour. [ © Christophe RECOURA – STIF]

Il pourrait être plus facile de déposer sa voiture à la gare avant de prendre le train pour aller au bureau. 

D’ici à 2020, ce sont 10 000 nouvelles places de parking aux abords des gares, labellisées «Parc Relais», qui pourraient voir le jour. Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France et du Stif, va en effet déposer ce mercredi un vœu en ce sens, devant les élus du syndicat des transports franciliens. «Je veux redonner à la voiture toute sa place dans la chaîne de déplacement quotidien, afin de permettre à tous d’accéder aux transports en commun», a-t-elle indiqué, rappelant qu’en grande couronne, la voiture était un «élément clé de la multimodalité».

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Les parkings «Parc Relais» sont accessibles avec un abonnement (associé avec le passe Navigo), allant de 0 à 40 euros par mois. Ces structures permettent ainsi à leurs utilisateurs de bénéficier d’une place de stationnement assurée, dans un environnement sécurisé grâce à des caméras de vidéosurveillance et des dispositifs anti-intrusion. Au niveau régional, il s’agirait d’une augmentation conséquente du nombre de places en «Parc Relais», actuellement au nombre de 17 000. Et surtout, cela représenterait une hausse de près de 10 % du nombre total de places disponibles aux abords des gares.

Ces 10 000 nouveaux emplacements seraient répartis dans 80 parkings labellisés (contre 51 aujourd’hui). Dans le détail, environ 2 300 seraient créés dans le nord-ouest de la région, 2 100 dans le sud-ouest, 2 400 dans le nord-est et 4 000 dans le sud-est.

Encourager des pratiques plus écologiques

Par ailleurs, les «Parc Relais» les plus récents ont pour vocation à comporter de nouveaux dispositifs pour encourager des pratiques plus vertueuses. Des places seront notamment réservées pour les automobilistes utilisant le covoiturage ou l’autopartage, et des points de charge mis en place à destination des véhicules hybrides. De plus, des stations Véligo, des espaces sécurisés pour les vélos, pourraient aussi voir le jour. Au total, l’enveloppe destinée à ce chantier est estimée à 75 millions d’euros.

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