Se rassembler, mais derrière qui ? Les rangs socialistes semblent plus que jamais en proie aux divisions.
Et ce, alors même que la période de dépôt des candidatures à la primaire de la gauche s’ouvre ce jeudi, jusqu’au 15 décembre. Six personnalités sont déjà en lice pour le scrutin, qui aura lieu les 22 et 29 janvier : Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, Gérard Filoche, Jean-Luc Bennahmias ainsi que François de Rugy.
Une primaire ou un référendum anti-Hollande ?
De leur côté, ni François Hollande ni Manuel Valls n’ont officiellement dévoilé leurs intentions. Si le chef de l’Etat aurait «dit oui» pour y participer, selon le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, plusieurs de ses proches ont publiquement douté de l’intérêt pour lui de se livrer à un tel exercice, au risque qu’il ne se transforme en «référendum anti-Hollande».
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Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, a demandé mercredi à François Hollande "de clarifier ses intentions", après les déclarations de quelques proches du chef de l'Etat insinuant qu'il pourrait "se soustraire aux primaires citoyennes".
Reste à savoir si le Premier ministre, qui récemment n’a pas exclu de se présenter contre le président, ferait, lui, un meilleur candidat socialiste pour battre la droite et le Front national en 2017.