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Des peluches en vraie fourrure font polémique

L’enseigne ne semble pas dérangée par l’indignation qu’elle suscite et donne son point de vue sur son site .[Capture du site Histoires de bêtes]

Une entreprise française qui vend des peluches en véritable fourrure animale suscite la polémique depuis le mois de décembre. Une pétition a été lancée contre l’enseigne.

Il faut dire que son slogan n’arrange rien à la situation : «Des peluches d’exception avec un supplément d’âme et de douceur». Sur le site du fabriquant Histoires de bêtes, on y trouve des peluches faites en vraie fourrure et cela dérange.

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Cette société vend des nounours de luxe fabriqués à la main à partir de véritable fourrure animale. Ainsi, il est possible d'acheter un «baby ourson» en vison pour 900 euros ou encore un «baby teddy» en peau de lapin Silky Rex pour 1.800 euros. La fourrure de ragondin est aussi utilisée.

Les prix démarrent à 800 euros et l’enseigne est fière de préciser que les museaux des nounours sont faits en peau de crocodile et les yeux en agneau cousus. De nombreuses associations se sont soulevées depuis la mi-décembre, pour dénoncer les pratiques du fabriquant Histoires de bêtes.

La fondatrice reçoit des «menaces de mort»

Mais l’enseigne ne semble pas dérangée par l’indignation qu’elle suscite et donne son point de vue sur son site : «Pour tout ceux qui sont contre la fourrure, le cuir, même la laine et préfèrent se tourner vers des matières synthétiques, nous comprenons leur point de vue. Néanmoins nous ne sommes pas d'accord. L'industrie pétrochimique et notre attachement aux matières fossiles n'ont toujours pas résolu ces sujets. Nous croyons aux matières naturelles, aux petites productions locales, moins d'objet avec plus de sens.»

Lancée il y a une semaine par des associations de défense des animaux, une pétition en ligne sur Change.org a déjà récolté plus de 14.200 signatures. La fondatrice de l’entreprise, de son côté, confie à Nice Matin avoir reçu des «menaces de mort». Kiama Colas prévient : «Nous ne changerons rien à notre business, mais face à tel harcèlement des plaintes vont être déposées.»

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