En direct
A suivre

Attaque au Louvre : l'assaillant mis en examen pour tentatives d'assassinats terroristes

Un juge statuera sur son placement en détention provisoire ultérieurement.[GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

L'assaillant du Louvre, Abdallah E-H, a été mis en examen notamment pour tentatives d'assassinats en lien avec une entreprise terroriste, a-t-on appris de source judiciaire.

Grièvement blessé par des tirs de riposte des militaires lors de son attaque la semaine dernière, il s'est vu notifier sa mise en examen par un juge antiterroriste à l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, où il est soigné.

Il a été mis en examen pour tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle, a précisé la source judiciaire. Un juge statuera sur son placement en détention provisoire ultérieurement.

A lire aussi : Attaque au Louvre : le suspect a été formellement identifié

Cet Egyptien de 29 ans qui a attaqué vendredi 3 février des militaires au Carrousel du Louvre à Paris avait affirmé lors de son audition de lundi avoir agi «sans être commandité par Daesh». Il voulait, selon lui, mener une action symbolique contre la France, qui était de dégrader des œuvres du musée avec des bombes de peinture effectivement retrouvées dans son sac à dos, selon une source proche de l'enquête.

Entré légalement en France avec un visa touristique

Cette version est en contradiction avec son arrivée sur les lieux vendredi matin, lorsque, armé d'une machette dans chaque main, il a foncé vers des militaires en patrouille en criant «Allah Akbar».

Les enquêteurs cherchent à comprendre le parcours et les motivations de ce jeune homme diplômé en droit et cadre commercial dans une entreprise aux Emirats arabes unis (EAU).

Il était légalement entré comme touriste en France le 26 janvier en provenance de Dubaï, avant de séjourner dans un logement de location à la semaine proche des Champs-Elysées. Un voyage préparé de longue date : l'appartement, réglé 1.700 euros, avait été réservé en ligne en juin, bien avant la demande de visa touristique déposée fin octobre. Autre élément qui intrigue les enquêteurs : une voiture qu'il a louée à Paris et qui n'a quasiment pas circulé.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités