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Statistiquement, on risque une grosse canicule cet été

Si mars intéresse tant les services de météorologie, c’est parce qu’il est considéré comme un indicateur plutôt fiable des tendances climatiques pour l’été à venir.[AFP]

Doit-on s’attendre à un été 2017 exceptionnellement chaud ? C’est l’hypothèse formulée par certains météorologues après avoir constaté que le dernier mois écoulé avait subi une chaleur particulièrement précoce.

En croisant les différentes statistiques climatiques à disposition, il est même possible d’affirmer que ce fut le mois de mars le plus doux depuis 1900 en France Métropolitaine, à égalité avec celui de 1957. La présence d’un anticyclone qui persiste au niveau des îles britanniques et de la Mer du Nord, explique ce phénomène.

Le souvenir de 2003

Et si le mois mars intéresse tant le site la chaîne météo, c’est parce qu’il considère, tout comme mai, qu'il s'agit d'un mois indiquant de façon plus fiable que les autres les tendances climatiques pour l’été à venir. Dernier exemple en date : en 2003, où les températures relevées en mars avaient été peu ou prou comparables à celles que l’on vient de connaître, juillet et surtout août avait été marqué par un épisode caniculaire exceptionnel illustré par d’intenses vagues de chaleur couplées à de violents épisodes orageux.

Météo France en revanche, rejette ce raisonnement. Si l'exemple de 2003 est vrai, «sur les dix mois de mars les plus chauds en France, deux étés chauds ont suivi, trois plutôt froids et cinq étaient dans la moyenne de saison» explique l'institut, ajoutant que le mois de mars n'est pas plus un indicateur fiable qu'un autre mois.

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