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Guyane : Hollande appelle à la fin des blocages, prêt à recevoir les parlementaires guyanais

[Philippe HUGUEN / AFP]

Le président de la République François Hollande a appelé lundi à la fin des blocages en Guyane.

Le chef de l’Etat s’est également dit prêt à recevoir «à tout moment à Paris» les parlementaires guyanais pour «construire l'avenir de la Guyane», dans un courrier adressé à ces élus dont l'AFP a eu copie.

«L'économie guyanaise ne doit pas être fragilisée plus longtemps», insiste le chef de l'Etat, qui souligne que les «propositions ambitieuses» demandées par le collectif qui pilote le mouvement social en Guyane depuis près de trois semaines méritent «un examen approfondi».

Son gouvernement et lui-même n'ont «pas fermé la porte à la discussion»

Pour François Hollande, ces propositions doivent «faire l'objet d'expertises techniques et financières qui ne peuvent être menées en quelques jours», dit-il, soulignant que «à la différence du plan d'urgence» annoncé par le gouvernement pour la Guyane «qui contient des mesures évaluées très sérieusement» à hauteur de plus d'un milliard d'euros, «il s'agirait alors d'intentions sans valeur, qui raisonnablement ne pourraient lier le prochain gouvernement».

Affirmant que son gouvernement et lui-même n'ont «pas fermé la porte à la discussion», il rappelle que les propositions complémentaires qui pourraient être retenues dans le futur plan de convergence pour la Guyane «deviendront donc des engagements réciproques qui s'inscriront dans une procédure à valeur législative», invitant «chacun et chacune à travailler à l'élaboration du plan de convergence».

«Les enfants ont besoin de retourner à l'école»

«Je demande à tous ceux dont la mobilisation a permis d'obtenir des avancées significatives pour la Guyane de permettre désormais à tous de reprendre leurs activités et à se mettre au travail (...) pour construire ensemble et dans la sérénité, l'avenir de la Guyane», ajoute-t-il.

«Les enfants ont besoin de retourner à l'école, les entreprises doivent reprendre leurs activités, les salariés, eux aussi ne peuvent continuer à perdre leur rémunération», insiste le chef de l'Etat, qui répondait à un courrier commun des deux députés et des deux sénateurs de Guyane, qui ont estimé le plan d'urgence «insuffisant» et lui ont réclamé «une déclaration forte» pour «rassurer» la population guyanaise.

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