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Fillon maintient que d'autres attaques ont eu lieu à Paris jeudi soir

Vendredi, le candidat Les Républicains a réaffirmé que les évènements des Champs-Elysée n'étaient pas des faits isolés.[Patrick KOVARIK / AFP]

Au lendemain de l'attaque des Champs-Elysées ayant coûté la vie à un policier, François Fillon, candidat Les Républicains a réaffirmé, vendredi, qu'il avait eu d'autres faits de type semblable jeudi soir à Paris.

Lors de l'émission «15 minutes pour convaincre», François Fillon avait fait mention une première fois d'une information non corroborée par les autorités en direct, au moment où il a été invité à réagir à l'attentat qui venait de se dérouler. «On nous laisse entendre qu'il y a d'autres violences ailleurs dans Paris», avait-il indiqué aux journalistes Léa Salamé et David Pujadas. Cette déclaration semblait faire écho à deux informations démenties depuis.

Une première faisant état de coups de feu rue Vernet, près des Champs-Elysées avait été annoncée par l'agence Reuters. Elle avait été fermement démentie dans la foulée par le porte-parole de l'Intérieur Pierre Henry Brandet : «Il n'y a pas d'autres évènements en cours (...) Faisons très attention tous, collectivement, aux rumeurs qui peuvent circuler».

Puis dans un second temps, l'entourage du candidat a précisé que François Fillon faisait également référence à l'agression d'un militaire de l'opération Sentinelle dans le quartier Etienne-Marcel, par un individu en état d'ébriété. Ce dernier a été rapidement neutralisé et placé en garde à vue.

«Regardez les rapports de police»

Vendredi, le candidat Les Républicains a réaffirmé que les évènements des Champs-Elysée n'étaient pas des faits isolés. Lors d'une conférence de presse à son QG de campagne, François Fillon a déclaré : «regardez les rapports de police, il y a eu d'autres attaques hier soir». Il a également promis de «combattre le totalitarisme d'une main de fer» et que «ce combat pour la liberté et la sécurité des Français sera le mien. Il doit être la priorité du prochain quinquennat».

Sur place, l'ancien patron de la police nationale et soutien du candidat Frédéric Péchenard, s'est abstenu de confirmer les propos de François Fillon, préférant rappeler la nécessité «de prendre en compte la réalité de la menace terroriste».

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