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L'enquête se poursuit après l'attentat des Champs-Elysées

Photo du policier tué et hommage le 21 avril 2017 sur le lieu où il a été assassiné sur les Champs Elysée la veille [FRANCOIS GUILLOT / AFP] Xavier Jugelé, 37 ans, était membre de la 32e compagnie de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police de Paris. [FRANCOIS GUILLOT / AFP]

L'enquête se poursuivait samedi, après l'attentat qui a coûté la vie à un policier sur les Champs-Elysées à Paris, à la veille du premier tour de l'élection présidentielle incertaine et marquée par la menace terroriste.

La fin de la campagne électorale a été bouleversée par cette attaque sur la plus célèbre des avenues de la capitale française. Plusieurs candidats ont annulé des déplacements et les candidats de droite et d'extrême droite ont appelé à une politique sécuritaire plus ferme.

Sécurité renforcée pour le scrutin

Le président français François Hollande a assuré de son côté que tout sera fait pour assurer la sécurité lors du scrutin, avec 50.000 policiers et gendarmes et 7.000 militaires mobilisés.

L'assaillant, Karim Cheurfi, un Français de 39 ans, a tué jeudi soir de sang-froid un policier et en a blessé deux autres, ainsi qu'une touriste allemande, avant d'être abattu par les policiers. Daesh a rapidement revendiqué cette attaque.

L'auteur de l'attentat avait un lourd passé judiciaire, avec notamment une condamnation pour tentative de meurtre, mais il «n'était pas fiché S» (considéré comme une menace pour la sureté de l'Etat), a fait savoir vendredi le procureur de Paris, François Molins. Karim Cheurfi n'avait pas présenté pendant sa période passée en prison, presque quatorze ans, de «signes de radicalisation ou de signes de prosélytisme», a précisé M. Molins. Il avait été placé en garde à vue en février après avoir affirmé à un proche vouloir «tuer des policiers en représailles de ce qui se passait en Syrie», mais avait été relâché, faute de preuves.

Samedi soir, les gardes à vue de trois proches de Karim Cheurfi ont été levées. Ces personnes font partie de l'entourage du tueur et se trouvaient aux domiciles perquisitionnés par les enquêteurs durant la nuit de jeudi à vendredi. «A ce stade, les investigations n'ont pas établi que le tueur aurait pu bénéficier de complicités, mais elles se poursuivent», a relevé une source proche de l'enquête.

L'attaque a eu lieu quelques jours après l'arrestation à Marseille, dans le sud de la France, de deux hommes suspectés d'avoir projeté de commettre un attentat. Elle est aussi survenue après plusieurs attentats en Europe au cours des dernières semaines, qui ont fait cinq morts à Londres, quinze morts à Saint-Pétersbourg et sept morts à Stockholm.

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