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Macron fête sa qualification dans une brasserie parisienne

Parmi les convives, il y avait l’actrice Line Renaud, l’économiste Jacques Attali, ou encore l’acteur Pierre Arditi.[GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Arrivé en tête au premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron a célébré dimanche soir sa qualification au second tour, à la brasserie La Rotonde.

Le candidat d’En Marche! avait convié ses soutiens les plus proches dans la célèbre brasserie du quartier Montparnasse à Paris. Un endroit où, en octobre 2011, François Hollande fêtait sa victoire à la primaire socialiste.

Comme le rapporte Le Parisien, après son discours, Emmanuel Macron y a retrouvé ses conseillers et proches (ainsi que leurs conjoints et conjointes) qui avaient reçu un SMS les conviant dans ce restaurant où il a ses habitudes. Un journaliste de Marianne rappelle que c’est à ce même endroit qu’entre 2011 et 2012, Emmanuel Macron tenait des réunions avec des économistes pro-Hollande.

Stéphane Bern, Jacques Attali et Line Renaud

Parmi les convives, il y avait l’actrice Line Renaud, l’économiste Jacques Attali, l’acteur Pierre Arditi, l’animateur Stéphane Bern mais aussi l'ex euro-député Daniel Cohn-Bendit, l’écrivain Erik Orsenna, l’architecte Roland Castro ou encore François Berléand. 

«Ce n'était pas une ambiance incroyablement festive. Il y avait bien Line Renaud et Pierre Arditi mais pas de DSK comme certains l'ont colporté», a rapporté auprès du Parisien un proche d'Emmanuel Macron présent au dîner, ajoutant qu'une polémique commençait à enfler : «C'était juste pour remercier les artisans du succès de ce premier tour. Ce n'était pas du tout le Fouquet’s!», en référence à la célébration de Nicolas Sarkozy, en 2007, après sa victoire au second tour de la présidentielle.

En sortant de La Rotonde, Emmanuel Macron a défendu ce choix et tenté de déminer une comparaison peu flateuse : «Si vous n'avez pas compris que c'était mon plaisir ce soir d'inviter mes secrétaires, mes officiers de sécurité, les politiques, les écrivains, les femmes et les hommes qui depuis le début m'accompagnent, c'est que vous n'avez rien compris à la vie», avant d'ajouter : «Donc c'est ce que vous voulez, mais c’était mon moment du cœur, vous voyez ? Mais je crois qu'au Fouquet's, il y a pas beaucoup de secrétaires, pas beaucoup d'officiers de sécurité, vous avez vu qui était ici à table. Moi, je n'ai pas de leçon à recevoir du petit milieu parisien».

 

«Il y avait surtout des bénévoles»

«La Rotonde, ce n'est pas totalement le Fouquet's», a pour sa part estimé lundi Gérard Collomb, très proche d'Emmanuel. Interrogé sur RMC/BFMTV sur «une démonstration d'autosatisfaction un peu excessive» dimanche soir de la part du candidat d'En Marche !, M. Collomb a expliqué qu'il s'agissait d'une «soirée bon enfant où il allait remercier celles et ceux qui se sont engagés».

«Ce n'était pas facile il y a un an de pouvoir s'engager», a rappelé le maire de Lyon, ajoutant que dans ce restaurant du boulevard Montparnasse, «il y avait surtout des bénévoles (...), des militants qui avaient tout sacrifié pendant un an pour le porter là où il est aujourd'hui». «C'était normal qu'il ait ce geste envers eux, le contraire m'aurait semblé anormal», a-t-il ajouté.

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