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Gennevilliers : la justice demande l'évacuation du «bidonville» de la N315

Installés depuis l'été 2016, entre 100 et 200 personnes, selon le maire de Gennevilliers, habiteraient désormais le camp situé le long de la N315. Installés depuis l'été 2016, entre 100 et 200 personnes, selon le maire de Gennevilliers, habiteraient désormais le camp situé le long de la N315.[© Mairie de Gennevilliers / Blog de Patrice Leclerc]

Le campement de Roms, installé depuis l’été 2016 le long de la N315, à Gennevilliers, va être évacué, en vertu d’une décision prise ce jeudi par le TGI de Nanterre.

Le juge a tranché. Jugeant ce site «dangereux», «à la fois pour les occupants eux-mêmes et pour les automobilistes», la justice a ordonné l’expulsion de ses occupants «dans un délai de quatre mois», et «si besoin avec le concours de la force publique».

Des élus de Gennevilliers, dont le maire communiste Patrice Leclerc, avaient bloqué l'accès à la N315, dans le sens Paris-province, la semaine dernière, afin de protester contre l'Etat «qui ne fait rien».

Face à la décision du tribunal de grande instance de Nanterre, ces derniers ont tenu à réagir, en demandant à l'Etat d'engager une politique répondant aux besoins d'hébergement de cette population.

«La situation de danger dans laquelle se trouvent ces familles mérite une action rapide, plus courte que les quatre mois prescrits par le tribunal», pouvait-on lire dans un communiqué.

De son côté, la préfecture des Hauts-de-Seine, qui attendait cette décision «pour pouvoir agir», a annoncé avoir lancé jeudi une enquête sociale, en vue du relogement des 100 à 200 personnes qui vivent le long de la nationale.

«Une bonne nouvelle» pour la mairie de Gennevilliers, qui demande par ailleurs à l'Etat «d'engager la recherche de relogements en même temps qu'il engage l'enquête sociale», «afin de résorber le bidonville le plus vite possible».

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