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La journée de vote du second tour a commencé

Plusieurs dizaines de milliers de policiers et gendarmes, avec le concours de 7.000 militaires de l'opération Sentinelle, sont mobilisés pour l'élection.[Image d'illustration]

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche à 08h00 en métropole pour le second tour de l'élection présidentielle.

Sur près de 47,5 millions d'électeurs appelés aux urnes, plusieurs centaines de milliers de personnes résidant outre-mer ou à l'étranger ont commencé à voter samedi. Répartis sur tout le territoire, ces quelque 66.500 bureaux sont ouverts de 08h00 à 19h00 dans la plupart des communes, contre 18h00 lors des présidentielles précédentes.

Ils resteront accessibles jusqu'à 20h00 dans certaines grandes villes, notamment à Paris. Plusieurs dizaines de milliers de policiers et gendarmes, avec le concours de 7.000 militaires de l'opération Sentinelle, sont mobilisés pour l'élection.

Présidentielle sous haute-surveillance

C'est la première fois qu'une présidentielle se déroule sous le régime de l'état d'urgence, instauré après les attentats du 13 novembre 2015. Comme à chaque élection, le taux de participation constitue une première inconnue de la journée. Les instituts de sondage attendent une abstention d'environ 25% pour ce second tour auquel participe pour la deuxième fois de l'histoire un candidat d'extrême droite.

M. Macron, qui votera dans la matinée au Touquet, est donné largement vainqueur par les instituts de sondage. Mme Le Pen vote dimanche matin à Hénin-Beaumont. La campagne d'entre-deux-tours, particulièrement tendue, s'est achevée vendredi sur un nouveau soubresaut, avec la publication sur les réseaux sociaux de plusieurs gigabits de documents internes (courriels, documents comptables...) de l'équipe de M. Macron, via un lien diffusé par le site WikiLeaks, et abondamment relayés par l'extrême droite sur Twitter.

Piratage à quelques heures du vote

L'équipe du candidat, qui avait pourtant pris nombre de précautions, comme des messageries cryptées ou des serveurs protégés a dénoncé une «action de piratage massive et coordonnée», y voyant une «opération de déstabilisation».

La Commission nationale de contrôle de la campagne présidentielle a demandé aux médias et «citoyens» de ne pas relayer le contenu de ces documents, «obtenus frauduleusement» et auxquels ont été «mêlées de fausses informations». Plusieurs médias, comme Le Monde, ont annoncé qu'ils ne publieraient d'éventuelles révélations qu'après le second tour, pour ne pas nuire à «la sincérité du scrutin». «Rien ne sera laissé sans réponse», a réagi samedi François Hollande auprès de l'AFP.

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