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Tout savoir sur Marie Guévenoux, ex-juppéiste et députée La République en Marche

Malgré son profil expérimenté, elle n’a jamais exercé de mandat politique.[PIERRE VERDY / AFP]

Elue dans la 9e circonscription de l’Essonne sous l'étiquette REM, l'ancienne juppéiste, Marie Guévenoux, 40 ans, a déjà un passé politique bien rempli.

Elle est arrivée loin devant son adversaire au second tour, Véronique Carantois (LR, 17,04%), la candidate de La France insoumise (13,51%) et le candidat socialiste Romain Colas, ex-suppléant de M. Mandon (12,95%) et qui a siégé à l'Assemblée quand ce dernier a été nommé au gouvernement.

Fille d’antiquaire, Marie Guévenoux est membre du syndicat étudiant Uni depuis l’âge de 17 ans. Sa carrière débute dès 2002, aux côtés d’Alain Madelin, elle est alors membre de son mouvement Démocratie libérale et fait partie de l’équipe de campagne. Titulaire d’un master en communication, Alain Madelin l’engage comme assistante parlementaire, sa première expérience politique.

Quand Démocratie Libérale se fond à l’UMP, elle rencontre Alain Juppé. Il lui confie la direction des 13.000 « JUMP » (jeunes populaires UMP) de 2003 à 2005. Elle passe ensuite par plusieurs cabinets ministériels, auprès de Jean-Louis Borloo ou Xavier Darcos entre autres, et travaille au service de nombreux dirigeants de la droite et du centre à l’Assemblée nationale. 

Pendant la primaire de la droite, Marie Guévenoux soutient activement Alain Juppé. Elle est alors responsable des levées de fonds. La défaite digérée, c’est vers François Fillon qu’elle se tourne, toujours en charge des ressources financières pour la course présidentielle. Début mars, alors que sort l’affaire Pénélope, elle se retire de la campagne avec une dizaine d’autres permanents.

Conflit d'employeur

Elle continue pourtant d’être rémunérée jusqu’au second tour de la présidentielle, soit le 7 mai suite à un accord avec Les Républicains. «J’ai eu un conflit avec mon employeur pour des raisons évidentes. J’ai demandé à être affectée à une autre mission chez LR. Ils ont refusé et m’ont proposé, comme aux autres salariés concernés, une solution transactionnelle, qu’à ma connaissance nous avons tous acceptée», explique aujourd'hui Marie Guévenoux à Marianne.

C’est via la plateforme internet que Marie Guévenoux a postulé à l’investiture du mouvement En Marche aux législatives. 

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