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Festival afroféministe Nyansapo : Anne Hidalgo affirme avoir établi «une solution claire»

Des associations antiracistes et des partis politiques s’étaient emparés de la polémique en début de semaine.[bertrand GUAY / AFP]

Après avoir condamné avec fermeté et demandé l'interdiction du festival Nyansapo qu'elle jugeait en partie «interdit aux blancs» dimanche, la maire de Paris a affirmé ce lundi sur Twitter avoir établi une «solution claire» auprès des organisateurs.

Dans une série de tweets, Anne Hidalgo a finalement expliqué que le festival aura bien lieu : ainsi, les ateliers organisés dans les locaux loués par la capitale seront ouverts à tous, tandis que les réunions non mixtes, qui avaient suscité la polémique, se tiendront dans un cadre privé. La programmation initiale prévue par le collectif Mwasi sera donc respectée à la lettre.

La polémique enflait depuis quelques jours, et Anne Hidalgo avait pris position avec fermeté sur Twitter. Elle y avait annoncé son intention de «saisir le préfet de police en ce sens». La maire de Paris se réservait également la possibilité de «poursuivre les initiateurs de ce festival pour discrimination».

 

L’événement se produira du 28 au 30 juillet, dans l’ancienne sous-station électrique Voltaire, dans le XIe arrondissement de Paris. Sur son site officiel, le festival s’annonce comme «afroféministe militant» et se divisera en plusieurs espaces : un espace «non mixte - femmes noires (80% du festival)» ; un second espace «non mixte - personnes noires» ; un espace «non mixte - femmes racisées» et enfin un «espace ouvert à tous». 

Des associations antiracistes et des partis politiques s’étaient emparés de la polémique en début de semaine dernière. La mairie de Paris avait assuré soutenir «la possibilité pour tous d’avoir accès aux événements culturels et condamne les critères discriminants d’accès à un festival quels qu’ils soient».

Le président de la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (Licra) Alain Jakubowicz avait alors «salué le courage d'Anne Hidalgo», plébiscitant cependant la pédagogie plutôt que la prohibition.

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