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La ministre du Travail assure ne pas avoir «de plan caché»

La ministre du Travail Muriel Pénicaud, le 6 juin 2017 à l'hôtel Matignon à Paris [ALAIN JOCARD / AFP] La ministre du Travail Muriel Pénicaud, le 6 juin 2017 à l'hôtel Matignon à Paris [ALAIN JOCARD / AFP]

Muriel Pénicaud a assuré n'avoir «pas de plan caché» pour réformer le Code du travail, affirmant s'en tenir au «programme de travail» remis mardi aux partenaires sociaux.

Le document évoqué par Libération dans son édition de mercredi «émane de quelqu'un de la direction du travail, ce n'est pas signé par la direction du travail», «ce n'est pas un document officiel», a dit la ministre du Travail sur France Inter. «La seule chose qui vaille, ce n'est pas la peine de tourner autour du pot, c'est le programme de travail qu'on a remis aux partenaires sociaux et toutes les concertations qu'on a avec eux», a ajouté la ministre.

«Tout autre document arrivant à n'importe quel moment, et je suis sûre qu'il y en aura d'autres qui arriveront de je ne sais pas quelle source, je n'ai même pas envie de les commenter, ça n'a aucun intérêt», a-t-elle dit. Le document révélé par Libération, après un autre lundi dans Le Parisien, pose une série de «pistes» de travail explosives, comme la négociation, à l'échelle de l'entreprise, des motifs de licenciement, du niveau des indemnités légales de licenciement et des CDD, des points ne figurant pas dans le programme d'Emmanuel Macron.

«La primauté au dialogue social»

«On ne peut pas vouloir la démocratie sociale et faire 48 réunions avec les partenaires sociaux en profondeur, et puis, avoir décidé à l'avance tout ce qui va en sortir. C'est vrai que c'est un changement de méthode, je sais que certains ont du mal à le comprendre parce qu'ils pensent qu'on cache une copie. On ne cache pas une copie, on la coconstruit», a ajouté Muriel Pénicaud.

Affirmant sa volonté de donner «la primauté au dialogue social», la ministre a refusé de répondre à la question précise du journaliste sur une éventuelle possibilité de négocier dans l'entreprise les conditions de rupture du contrat de travail. «Le sujet principal n'est absolument pas le contrat de travail», a-t-elle néanmoins dit, ajoutant que «le CDI restera la norme et le but».

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