Pour les femmes enceintes, prendre des compléments alimentaires sans avis médical pourrait présenter des risques pour le fœtus, selon un avis publié mercredi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
L’organisme a effectué des tests auprès de cinq bébés souffrant d’excès de calcium dans le sang et de deux autres ayant une insuffisance de la glande thyroïde.
L'automédication, une pratique déconseillée
Les problèmes sont jugés «susceptibles d’être liés» à des apports trop importants en vitamines D et en iode par l'Anses. L'excès de calcium pourraient survenir uniquement si la prise de complément alimentaire est combinée à une anomalies génétiques présentes chez la mère ou le fœtus.
En revanche pour l'insuffisance de la glande thyroïde, seul l'iode est en cause, sans pour autant que les compléments alimentaires en soient la seule source d'apport.
L’agence n’a pas encore établi de lien avéré avec les compléments alimentaires, mais préconise de se conformer aux avis des médecins et déconseille fortement l’automédication.