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Agression de NKM : quand la violence frappe les politiques

NKM a été agressée sur un marché du Ve arrondissement. [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

L'agression dont a été victime Nathalie Kosciusko-Morizet jeudi matin à Paris s'inscrit dans une longue liste de comportements violents constatés à l'égard des politiques.

De Emmanuel Macron à Manuel Valls, nombreux sont ceux qui ont été la cible d'insultes ou de gestes violents. 

NKM agressée

Alors qu'elle tractait sur le marché de la place Maubert, dans le Ve arrondissement de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet a été agressée par un homme qui a pris ses tracts avant de les lui jeter à la figure, tout en la traitant de «bobo de merde». Déséquilibrée, la candidate (LR) a chuté, tombant inconsciente l'espace de quelques minutes. Elle a dû être hospitalisée. 

La gifle de Manuel Valls

Le 17 janvier dernier, Manuel Valls, alors candidat à la primaire du Parti Socialiste, est en visite dans les Côtes d'Armor (Bretagne). Accompagnée du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, il est venu rencontrer des élus locaux. Mais alors qu'il part à la rencontre des passants, un jeune homme lui assène une gifle, avant d'être rapidement maîtrisé. «Il y a ceux qui contestent la démocratie et ceux qui incarnent la démocratie, ce sont les responsables politiques. Si je suis engagé, c'est parce que je n'ai jamais eu peur du contact et du rapport avec mes compatriotes, quelle que soit leur opinion. Mais je sais que la démocratie, ça ne peut pas être la violence. Et un individu qui cherche à frapper, qui frappe un responsable politique, c'est évidemment toujours grave», déclare alors l'ancien Premier ministre. 

Manuel Valls va recroiser le chemin de son agresseur quelques semaines plus tard, à l'occasion du premier tour de la campagne des législatives. Le jeune home, Nolan Lapie était en effet candidat face à lui dans l'Essonne, accompagné de l'humoriste controversé Dieudonné. 

 

L'enfarinage de Manuel Valls

Au mois de décembre 2016, Manuel Valls avait déjà été victime d'une agression, à Strasbourg. L'ancien Premier ministre sortait d'un déjeuner avec le maire Roland Ries lorsqu'un jeune homme a lancé de la farine dans sa direction, lançant «49.3 on n'oublie pas ! On n'oublie pas !».  

Le jet d'oeuf contre Emmanuel Macron

En pleine campagne présidentielle, Emmanuel Macron visitait le salon de l'Agriculture, le 1er mars dernier, lorsque soudain quelqu'un dans la foule a lancé un oeuf sur l'actuel président de la République, le touchant à la tête. «Cela fait partie du folklore», a commenté ce dernier, prenant l'incident avec humour. 

Un jet d'urine contre des candidats LR à Rennes

Bernard Plouvier et Améle Dhalluin, candidats aux législatives à Rennes participaient à une réunion du mouvement Sens Commun lorsque des individus ont fait irruption dans le bar, aspergeant l'assemblée d'urine et de soupe de poisson. «Cela s’est passé très vite. Ils sont rentrés dans le bar avec une bouteille à la main et ils nous ont tous aspergés en nous traitant de fachos», a témoigné Bertrand Plouvier, qui avait déposé plainte. 

Un candidat LREM menacé de mort

Candidat de La République en Marche dans la 3e circonscription de la Somme, Bruno Mariage a affirmé avoir été insulté et menacé de mort par un habitant de la commune de Warlus, village situé près d'Airlanes, dont il est le maire depuis 2014. L'homme aurait menacé d'incendier sa maison, avant de donner des coups de pieds contre sa voiture. 

Bruno Mariage a porté plainte mercredi 14 juin contre l'un de ses administrés pour «menace de crime ou délit à l'encontre d'un élu public» et «dégradation de biens».

Un candidat FN pris à partie

Candidat FN aux législatives dans la troisième circonscription de l'Ardèche, Thierry Arsac a été violemment agressé le 1er juin dernier alors qu'il collait des affiches. Six jeunes s'en sont pris à lui, le frappant et l'insultant, avant de s'en prendre à son véhicule. Une plainte a été déposée. Eric Piolle, devenu depuis maire de Grenoble, avait porté plainte. 

Eric Piolle frappé en pleine rue

Alors ministre (EELV) de l'égalité des territoires et du logement, Eric Piolle, alors en campagne pour la mairie de Grenoble, avait été frappé en pleine rue le 28 mars 2014. Alors qu'il circulait à vélo rue de Stalingrad, un homme passant en camionnette s'est arrêté à sa hauteur et l'a fait chuter en lui assénant un coup de pied. 

Un candidat PS frappé au visage

En mars 2015, Jean-Michel Toulouze, alors candidat PS aux élections départementales à Metz, est violemment agressé par un individu alors qu'il distribuait des tracts dans le quartier de Bellevroix. Il est frappé au visage par l'homme, dans un grand état d'excitation. «En campagne, on a l’habitude d’être admonesté, donc je ne me suis pas méfié, a raconté l’élu messin. Je me suis préparé à discuter. Et le coup est parti.»

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