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L'usine TIM reprise par un industriel bulgare, 446 emplois préservés

Les salariés de TIM estiment avoir été «oubliés». [FRANCOIS LO PRESTI / AFP]

Le verdict tant attendu est tombé. Le tribunal de commerce de Lille a désigné la société Atlas de l'industriel bulgare Fil Filipov comme repreneur de l’usine TIM, frabricant de cabines d'engins de chantiers 

Le projet de reprise, déposé à la dernière minute mardi 25 juillet, prévoit de conserver 446 emplois sur 470. Fil Filipov était le seul repreneur en lice après que les deux précédentes offre ont été retoquées, le 19 juillet dernier. 

«On a été oublié»

Quelques heures avant le verdict du tribunal de commerce, les salariés de l'usine basée à Quaëdypre, dans le Nord, avaient confié leur désarroi au micro de France Bleu Nord, s'estimant abandonnés alors que le dossier GM&S est, lui, largement médiatisé. «Pourquoi on a été oublié ?», interrogeait ainsi Christophe Fournier, délégué FO.

Frappée de plein fouet par la crise du BTP, l’usine TIM a déjà fait l’objet d’un plan de sauvegarde de l’emploi en octobre 2016, avec 123 emplois supprimés. Et en janvier, le groupe allemand Fritzmeier, propriétaire de l'usine, avait placé l’entreprise en redressement judiciaire.

Le ministère de l’Economie a assuré auprès de l’AFP que l’Etat était prêt à investir 1,8 million d’euros et que la région Hauts-de-France œuvrait également en coulisse. 

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